Gazprom réduit la livraison de gaz russe
Depuis le début de la semaine du 13 juin 2022, les informations concernant les livraisons de gaz de la part du géant gazier russe Gazprom se succèdent avec la même teneur : les livraisons sont réduites. Pour l’Union européenne, la baisse de livraisons annoncée mercredi 15 juin 2022 est de 33%, avec un impact fort sur l’Allemagne et l’Italie. L’Autriche ou encore la France ont également été touchées.
Alexeï Miller, PDG du géant russe, a même haussé le ton, jeudi 16 juin à l’occasion du forum économique de Saint-Pétersbourg. Concernant la baisse des livraisons, il a déclaré « notre produit, nos règles », ajoutant que la livraison de la part de Gazprom est « fiable pour les amis de la Russie ». Une manière à peine masquée de déclarer que, désormais, l’Union européenne ne fait plus partie des amis.
Alexeï Miller, PDG du géant russe, a même haussé le ton, jeudi 16 juin à l’occasion du forum économique de Saint-Pétersbourg. Concernant la baisse des livraisons, il a déclaré « notre produit, nos règles », ajoutant que la livraison de la part de Gazprom est « fiable pour les amis de la Russie ». Une manière à peine masquée de déclarer que, désormais, l’Union européenne ne fait plus partie des amis.
La France ne reçoit plus de gaz russe
La baisse de la livraison de gaz à l’Union européenne est un moyen de pression stratégique. Avant la crise en Ukraine, l’Union européenne importait de Russie 43% de sa consommation en gaz, fondamentale notamment pour certaines industries.
L’annonce de GRTgaz, gestionnaire du réseau gazier français, du 17 juin 2022 a donc de quoi inquiéter : l’entreprise déclare que depuis le 15 juin 2022 la France ne reçoit plus de gaz russe. En cause, une interruption « du flux physique entre la France et l’Allemagne ». Les stocks sont toutefois suffisants, pour l’instant, s’établissant à 56% de la capacité nationale.
L’annonce de GRTgaz, gestionnaire du réseau gazier français, du 17 juin 2022 a donc de quoi inquiéter : l’entreprise déclare que depuis le 15 juin 2022 la France ne reçoit plus de gaz russe. En cause, une interruption « du flux physique entre la France et l’Allemagne ». Les stocks sont toutefois suffisants, pour l’instant, s’établissant à 56% de la capacité nationale.