34,3 % du PIB : c’est ce que représentent les dépenses de protection sociale en France. Si aucun autre État européen ne consacre autant à financer son système social, certains pays ne sont pas très loin derrière : ces dépenses représentent 33,5 % du PIB au Danemark, 31,9% en Finlande, 30,3 % en Belgique et 30% en Italie.
Le niveau des dépenses s’est accru sensiblement en France depuis 2008 : à l’époque, elles représentaient 30,4 % du PIB, soit 4,1 % de moins qu’aujourd’hui. Une évolution similaire s’est produite au Danemark et en Finlande, avec des hausses de 4,6 % et 6,8 % respectivement.
La France consacre la majeure partie de ses dépenses de protection sociale à la vieillesse (45,4 %). Vient ensuite la maladie et l’invalidité (35 %), suivie de l’enfance et de la famille (7,8 %) et du chômage (6,2 %). Le poste « logement et exclusion sociale » arrive en dernière position avec 5,5 % du PIB consacré.
Cette structure des dépenses sociales est très hétérogène suivant les pays. La Belgique, l'Irlande et l'Espagne sont les trois pays européens qui consacrent plus de 10 % de leur PIB aux prestations de chômage. Contrairement à l’idée reçue, avec ses 6,2 %, la France est loin d’être la championne de l’Europe des aides aux chômeurs. Côté protection vieillesse, la France reste pour le moment en retrait, quand on compare ses dépenses à celles qu'engagent les pays comme la Grèce (65 %) et la Pologne (60,4 %).
Le niveau des dépenses s’est accru sensiblement en France depuis 2008 : à l’époque, elles représentaient 30,4 % du PIB, soit 4,1 % de moins qu’aujourd’hui. Une évolution similaire s’est produite au Danemark et en Finlande, avec des hausses de 4,6 % et 6,8 % respectivement.
La France consacre la majeure partie de ses dépenses de protection sociale à la vieillesse (45,4 %). Vient ensuite la maladie et l’invalidité (35 %), suivie de l’enfance et de la famille (7,8 %) et du chômage (6,2 %). Le poste « logement et exclusion sociale » arrive en dernière position avec 5,5 % du PIB consacré.
Cette structure des dépenses sociales est très hétérogène suivant les pays. La Belgique, l'Irlande et l'Espagne sont les trois pays européens qui consacrent plus de 10 % de leur PIB aux prestations de chômage. Contrairement à l’idée reçue, avec ses 6,2 %, la France est loin d’être la championne de l’Europe des aides aux chômeurs. Côté protection vieillesse, la France reste pour le moment en retrait, quand on compare ses dépenses à celles qu'engagent les pays comme la Grèce (65 %) et la Pologne (60,4 %).