Les Douanes ont rendu leur verdict, et il n'est pas brillant la balance commerciale française puisqu'elle atteint 62,3 milliards d'euros. C'est 14 milliards de plus qu'en 2016 qui n'avait pas été une année particulièrement brillante avec un déficit de 48,3 milliards. La France est encore loin du résultat de 2011 durant laquelle le déficit commercial avait été de 74,5 milliards, mais ce résultat « montre l'ampleur des défis à relever », a relevé lors d'un point presse Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères.
Pourtant, les exportations ont progressé de 4,5% l'an dernier alors qu'elles avaient reculé de 0,6% en 2016. Mais cette hausse n'a pas pu endiguer des importations qui ont augmenté encore plus : +6,8% à 535,5 milliards. La hausse avait été limitée à 0,1% en 2016. Parmi les postes qui ont pesé négativement dans la balance : l'énergie, avec 56,8 milliards d'euros d'importation (+24,6%). La demande des ménages et des entreprises a été forte, signe de la reprise de l'activité économique. Qui profite donc surtout aux sociétés étrangères.
Au niveau des exportations, les bons élèves sont les secteurs de l'automobile (+12,6%, la plus forte progression depuis 2010) du parfum et des cosmétiques avec une progression de 11% d'une année sur l'autre, les produits chimiques avec une hausse de 8,3%, ainsi que l'agroalimentaire (+6,2%). En revanche, le secteur aéronautique et spatial accuse un recul de 3,8% : l'an dernier, il affichait des exportations à hauteur de 55,7 milliards d'euros, contre 57,9 milliards pour les deux années précédentes. Les exportations d'équipement militaire ont aussi baissé l'an dernier à 5,7 milliards.
Pourtant, les exportations ont progressé de 4,5% l'an dernier alors qu'elles avaient reculé de 0,6% en 2016. Mais cette hausse n'a pas pu endiguer des importations qui ont augmenté encore plus : +6,8% à 535,5 milliards. La hausse avait été limitée à 0,1% en 2016. Parmi les postes qui ont pesé négativement dans la balance : l'énergie, avec 56,8 milliards d'euros d'importation (+24,6%). La demande des ménages et des entreprises a été forte, signe de la reprise de l'activité économique. Qui profite donc surtout aux sociétés étrangères.
Au niveau des exportations, les bons élèves sont les secteurs de l'automobile (+12,6%, la plus forte progression depuis 2010) du parfum et des cosmétiques avec une progression de 11% d'une année sur l'autre, les produits chimiques avec une hausse de 8,3%, ainsi que l'agroalimentaire (+6,2%). En revanche, le secteur aéronautique et spatial accuse un recul de 3,8% : l'an dernier, il affichait des exportations à hauteur de 55,7 milliards d'euros, contre 57,9 milliards pour les deux années précédentes. Les exportations d'équipement militaire ont aussi baissé l'an dernier à 5,7 milliards.
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