L'énergie pèse lourd dans le déficit commercial
La levée des restrictions sanitaires en Europe et un peu partout ailleurs dans le monde a provoqué un rebond important de l'économie, dynamisant la demande en biens, mais aussi en énergie. Ce qui au passage provoque une hausse significative des prix pour le gaz, l'électricité et les carburants. C'est en grande partie l'augmentation de la facture énergétique qui explique le déficit de la balance commerciale française.
En septembre, ce déficit s'établit en effet à 6,9 milliards d'euros. C'est davantage qu'au mois d'août (6,8 milliards) et qu'en juillet (6,6 milliards), selon des chiffres publiés par les Douanes. Les exportations ont progressé d'environ 300 millions d'euros par mois depuis le début de l'année. Le niveau d'avant la crise sanitaire est quasiment atteint, ces exportations n'étant qu'à 1% du seuil de 2019.
En septembre, ce déficit s'établit en effet à 6,9 milliards d'euros. C'est davantage qu'au mois d'août (6,8 milliards) et qu'en juillet (6,6 milliards), selon des chiffres publiés par les Douanes. Les exportations ont progressé d'environ 300 millions d'euros par mois depuis le début de l'année. Le niveau d'avant la crise sanitaire est quasiment atteint, ces exportations n'étant qu'à 1% du seuil de 2019.
Des volumes similaires depuis le début de l'année
Les Douanes relèvent toutefois que les importations ont grimpé de 600 millions d'euros en moyenne. En septembre, elles ont atteint 48,9 milliards d'euros, du jamais vu ! Mais le rapport mensuel recommande de relativiser, en raison évidemment de la flambée des prix de l'énergie. Le dynamisme des échanges est en grande partie dû « à la hausse des prix des matières premières, notamment énergétiques, et des produits industriels ».
Les difficultés d'approvisionnement qui frappent partout dans le monde ont un impact négatif sur la balance commerciale, elles enchérissent les prix de certains achats indispensables pour la production en France. En volume, le niveau des importations et des exportations est « quasiment stable » sur les neuf premiers mois de l'année.
Les difficultés d'approvisionnement qui frappent partout dans le monde ont un impact négatif sur la balance commerciale, elles enchérissent les prix de certains achats indispensables pour la production en France. En volume, le niveau des importations et des exportations est « quasiment stable » sur les neuf premiers mois de l'année.