La vaccination et les tests pris en charge par l'État
Se faire tester ou se faire vacciner, cela ne coûte rien pour les Français. Mais ces procédures ont un coût pour l'État. Au micro de Radio J, Olivier Dussopt a dévoilé les chiffres : l'engagement financier lié à la campagne de vaccination revient à 5,2 milliards d'euros pour 2021. Quant aux tests PCR, ils ont coûté 2,8 milliards d'euros en 2020. Des sommes certes très importantes, mais qui restent tout de même dix fois moins élevées que les aides à l'économie et aux entreprises mises en place par les pouvoirs publics.
D'ailleurs, le ministre délégué en charge des Comptes publics estime que les tests et la campagne de vaccination sont « les meilleures solutions pour la santé des Français et pour l'économie ». Le même indique que le coût de la crise sera situé « entre 55 et 60 milliards d'euros » cette année, sans compter le plan de relance qui représente un engagement financier de l'État de 60 milliards d'euros, auxquels s'ajoutent les 40 milliards de l'Union européenne.
D'ailleurs, le ministre délégué en charge des Comptes publics estime que les tests et la campagne de vaccination sont « les meilleures solutions pour la santé des Français et pour l'économie ». Le même indique que le coût de la crise sera situé « entre 55 et 60 milliards d'euros » cette année, sans compter le plan de relance qui représente un engagement financier de l'État de 60 milliards d'euros, auxquels s'ajoutent les 40 milliards de l'Union européenne.
Déficit en hausse
Puiser ainsi dans les caisses de l'État pour financer le plan de relance, la vaccination et les tests pèse forcément sur le déficit : Olivier Dussopt a précisé que le déficit devrait s'établir à 9% du PIB en 2021, soit un peu plus que le déficit prévu dans la loi de finances 2021 (8,5%). Le ministre parle d'un niveau d'aides inédit pour expliquer cette prévision pessimiste.
Le gouvernement attend désormais un rebond rapide et fort de l'activité pour renflouer ses caisses. « Nous avons à notre disposition des chiffres qui nous laissent croire à un rebond rapide de l'économie », explique-t-il, en mettant en avant le bon niveau des recettes fiscales liées à la TVA engrangées durant les deux premiers mois de l'année, durant lesquels les restrictions sanitaires étaient plus souples. Des recettes comparables à celles enregistrées en janvier et en février 2020, « à 500 millions d'euros près ». De bon augure…
Le gouvernement attend désormais un rebond rapide et fort de l'activité pour renflouer ses caisses. « Nous avons à notre disposition des chiffres qui nous laissent croire à un rebond rapide de l'économie », explique-t-il, en mettant en avant le bon niveau des recettes fiscales liées à la TVA engrangées durant les deux premiers mois de l'année, durant lesquels les restrictions sanitaires étaient plus souples. Des recettes comparables à celles enregistrées en janvier et en février 2020, « à 500 millions d'euros près ». De bon augure…