Ces 0,3% marquent certes une progression, mais c'est la plus faible de la croissance française depuis le troisième trimestre 2016. Cette hausse contraste fortement avec celle enregistrée au dernier trimestre de l'an dernier, durant lequel la progression du PIB avait été de 0,7%. L'Insee suit en fait les estimations de croissance de la Banque de France, dont la prévision pour le premier trimestre était déjà de 0,3%. Cette performance en retrait de l'économie française fait mentir le consensus des économistes qui tablaient sur une hausse de 0,4%.
Si jamais la France ne devait enregistrer aucune progression de son produit intérieur brut sur les trois prochains trimestres, l'acquis de croissance s'établirait à 1,2%. Que s'est-il passé pour que la croissance soit en recul au premier trimestre ? L'Insee relève une consommation des ménages atone, qui a été de 0,2% durant les trois premiers mois de l'année. L'investissement globale a progressé de 0,6%, après +1,1% au dernier trimestre 2017. Ce sont les entreprises qui ont retenu leurs investissements : +0,5%, au lieu de 1,6% au quatrième trimestre. En revanche, les investissements des ménages sont restés solides (+0,5%, soit 0,1 point de moins).
Le moteur de la croissance française, à savoir la demande intérieure finale, soutient l'activité économique puisqu'elle apporte une progression de 0,3% au premier trimestre. La variation des stocks des entreprises a été nulle durant cette période, après une baisse de 0,4% au dernier trimestre 2017 ; le commerce extérieur qui avait participé de 1,2% à la croissance enregistrée en fin d'année dernière, recule nettement de 0,6%.
Si jamais la France ne devait enregistrer aucune progression de son produit intérieur brut sur les trois prochains trimestres, l'acquis de croissance s'établirait à 1,2%. Que s'est-il passé pour que la croissance soit en recul au premier trimestre ? L'Insee relève une consommation des ménages atone, qui a été de 0,2% durant les trois premiers mois de l'année. L'investissement globale a progressé de 0,6%, après +1,1% au dernier trimestre 2017. Ce sont les entreprises qui ont retenu leurs investissements : +0,5%, au lieu de 1,6% au quatrième trimestre. En revanche, les investissements des ménages sont restés solides (+0,5%, soit 0,1 point de moins).
Le moteur de la croissance française, à savoir la demande intérieure finale, soutient l'activité économique puisqu'elle apporte une progression de 0,3% au premier trimestre. La variation des stocks des entreprises a été nulle durant cette période, après une baisse de 0,4% au dernier trimestre 2017 ; le commerce extérieur qui avait participé de 1,2% à la croissance enregistrée en fin d'année dernière, recule nettement de 0,6%.