-11% en 2020 !
La récession pour 2020 sera plus ample et plus sévère qu'attendu. Bruno Le Maire a revu à la hausse l'estimation du gouvernement pour ce qui concerne la contraction du PIB cette année : la chute devrait être de 11%, du jamais vu. La semaine dernière, l'Insee avait prévenu que l'hypothèse d'une croissance de -8% de l'exécutif pourrait empirer : c'est donc confirmé par le locataire de Bercy. « Le choc de la crise a été extrêmement brutal », a-t-il expliqué au micro de RTL, en rappelant n'avoir jamais caché que « le plus dur était devant nous ». Cette prévision sera intégrée dans le nouveau projet de budget rectificatif qui sera présenté le 10 juin prochain, en Conseil des ministres.
L'Insee a calculé un recul de l'activité de 5,3% au premier trimestre, mais de 20% au second trimestre, bien plus impacté par la paralysie de l'activité économique (durant tout avril qui se prolonge en partie sur l'ensemble du mois de mai). Le redémarrage ne peut être que progressif, puisque la situation sanitaire l'exige : pas question de revenir à la normalité d'avant l'épidémie. C'est aussi la raison pour laquelle les restaurants et les bars ont dû attendre le 2 juin, et qu'ils doivent suivre des règles strictes.
L'Insee a calculé un recul de l'activité de 5,3% au premier trimestre, mais de 20% au second trimestre, bien plus impacté par la paralysie de l'activité économique (durant tout avril qui se prolonge en partie sur l'ensemble du mois de mai). Le redémarrage ne peut être que progressif, puisque la situation sanitaire l'exige : pas question de revenir à la normalité d'avant l'épidémie. C'est aussi la raison pour laquelle les restaurants et les bars ont dû attendre le 2 juin, et qu'ils doivent suivre des règles strictes.
Bruno Le Maire voit des signaux positifs
Le ministre de l'Économie estime d'ailleurs que le signal est « très positif », puisque ce sont pas moins de 300.000 établissements qui ont pu rouvrir. Cela signifie que de nombreux salariés ont pu retrouver leur travail, ainsi que leurs clients. Néanmoins, « il en faudra beaucoup plus pour nous redresser », estime Bruno Le Maire. « Nous prenons toutes les mesures dans tous les secteurs », a-t-il assure encore, tout en prévenant qu'il ne sera pas possible d'échapper aux faillites et aux licenciements dans les prochains mois.
Plusieurs enseignes ont annoncé des redressements judiciaires (dont Camaïeu, Conforama pourrait aussi tomber), et de nombreux secteurs comme l'automobile et l'aéronautique sont en grande difficulté. La lumière est cependant au bout du tunnel : « j'ai la conviction absolue que nous allons rebondir en 2021 », promet le patron de Bercy. Pour y parvenir, il exhorte : « C'est ça l'enjeu pour la France dans les mois qui viennent : travailler tous et essayer de contenir un chômage qui va augmenter ».
Plusieurs enseignes ont annoncé des redressements judiciaires (dont Camaïeu, Conforama pourrait aussi tomber), et de nombreux secteurs comme l'automobile et l'aéronautique sont en grande difficulté. La lumière est cependant au bout du tunnel : « j'ai la conviction absolue que nous allons rebondir en 2021 », promet le patron de Bercy. Pour y parvenir, il exhorte : « C'est ça l'enjeu pour la France dans les mois qui viennent : travailler tous et essayer de contenir un chômage qui va augmenter ».