Si la reprise tarde à se manifester en France comme l'atteste les chiffres de croissance pour le premier trimestre (mais c'est le cas pour l'Europe entière qui se contente de 0,2% en moyenne), la création d'entreprises est un motif de satisfaction qui donnera un peu de grain à moudre au gouvernement, et qui l'aidera à brosser un portrait un peu plus rose du paysage macro-économique du pays.
Ainsi, en avril, la création d'entreprises a augmenté de 2,5% par-rapport au mois de mars, et même de 3% sans les auto-entrepreneurs, indique l'Insee. La croissance du nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois s'établit à 2,3%. En revanche, le nombre de création d'entreprises sur les douze derniers mois est stable par-rapport au douze mois précédents. La moitié (50,8%, pour être précis) des créations concernent des auto-entreprises.
C'est, dans le contexte actuel, un bon chiffre qui semble annoncer enfin des jours meilleurs. Si les entreprises se créent à ce rythme, c'est que les conditions économiques sont meilleures. Et elles devraient l'être de plus en plus, étant donné les allègements de charges que l'exécutif souhaite mettre en place avec le pacte de responsabilité, dont le premier objectif est de stimuler la compétitivité.
Le commerce, les transports, la restauration, les services aux entreprises ainsi que l'hébergement font partie des secteurs les plus actifs en matière de création d'entreprises.