Dans son rapport mondial sur les salaires 2018/19, l’OIT relève que la croissance des rémunérations dans le monde s’est limitée à 1,8% l’an dernier, contre 2,4% en 2016. Des chiffres données en termes réels, c’est à dire corrigés de l’inflation. Mauvaise nouvelle : la croissance des salaires devrait rester relativement atone l’année prochaine. Cette étude, qui porte sur 136 pays, montre que malgré la croissance enregistrée l’an dernier ainsi que la baisse du chômage, n’ont pas eu les effets escomptés sur les salaires.
C’est encore plus visible dans les pays les avancés du G20, où la croissance des salaires a reculé de manière plus significative entre 2016 et 2017 : l’augmentation des rémunérations en termes réels est passée de 0,9% à 0,6%. Les salariés des pays développés ne toucheront pas encore les fruits de la reprise économique, ce d’autant qu’elle s’est essoufflée cette année. En Europe, la situation est plus critique avec des salaires qui n’ont quasiment pas évolué l’an dernier, après 1,6% en 2015 et 1,3% en 2016.
En France, la croissance des salaires s’est établie à 0,1% seulement l’an dernier, alors même que la croissance faisait sentir ses effets sur le marché de l’emploi. Les salariés allemands ont bénéficié d’une progression de leurs salaires de 0,9% en 2017. La situation est pire encore en Italie et en Espagne, qui ont enregistré un recul des salaires, de respectivement 1,2% et 1,8%.
C’est encore plus visible dans les pays les avancés du G20, où la croissance des salaires a reculé de manière plus significative entre 2016 et 2017 : l’augmentation des rémunérations en termes réels est passée de 0,9% à 0,6%. Les salariés des pays développés ne toucheront pas encore les fruits de la reprise économique, ce d’autant qu’elle s’est essoufflée cette année. En Europe, la situation est plus critique avec des salaires qui n’ont quasiment pas évolué l’an dernier, après 1,6% en 2015 et 1,3% en 2016.
En France, la croissance des salaires s’est établie à 0,1% seulement l’an dernier, alors même que la croissance faisait sentir ses effets sur le marché de l’emploi. Les salariés allemands ont bénéficié d’une progression de leurs salaires de 0,9% en 2017. La situation est pire encore en Italie et en Espagne, qui ont enregistré un recul des salaires, de respectivement 1,2% et 1,8%.