L'objectif des 6% est en vue
Finalement, la croissance française au deuxième trimestre ne sera pas de 0,9% comme l'Insee l'avait précédemment estimée, mais de 1,1% d'après des chiffres révisés par l'institut des statistiques. Après un premier trimestre stable, c'est une excellente nouvelle pour l'économie qui engrange un acquis de croissance de 4,8% pour l'année : c'est le niveau de progression du PIB auquel l'Hexagone finira si la croissance était nulle aux troisième et quatrième trimestres. Mais a priori, la croissance ne va pas s'arrêter en si bon chemin.
Par conséquent, la perspective d'une croissance à 6%, comme l'a prévu le gouvernement (là aussi, un chiffre en hausse par rapport à la prévision de 5% du début de l'année) est de plus en plus plausible. Il faut dire que l'économie française revient de loin : l'an dernier, en pleine pandémie, le PIB avait reculé de 8%. Et tout n'est pas revenu complètement à la normale : ainsi, le produit intérieur brut au deuxième trimestre demeure inférieur de 3,2% en volume par rapport à celui du quatrième trimestre 2019, avant la crise sanitaire.
Par conséquent, la perspective d'une croissance à 6%, comme l'a prévu le gouvernement (là aussi, un chiffre en hausse par rapport à la prévision de 5% du début de l'année) est de plus en plus plausible. Il faut dire que l'économie française revient de loin : l'an dernier, en pleine pandémie, le PIB avait reculé de 8%. Et tout n'est pas revenu complètement à la normale : ainsi, le produit intérieur brut au deuxième trimestre demeure inférieur de 3,2% en volume par rapport à celui du quatrième trimestre 2019, avant la crise sanitaire.
Une inflation à 1,9% en août
Les dépenses de consommation des ménages, un indicateur essentiel pour le PIB, ont augmenté de 1% durant le printemps par rapport à la même période de 2020. C'est finalement assez peu mais il faut prendre en compte le dernier confinement qui s'est terminé mi-mai. Et ces dépenses restent toujours moins fortes qu'avant la crise sanitaire, de 5,9%. Toutefois, la demande intérieure augmente de 1,2%, et l'investissement de 2,4%.
L'Insee rapporte également une hausse marquée des prix à la consommation : l'inflation s'établit ainsi à 1,9% en août sur un an, alors qu'elle avait été de 1,2% au mois de juillet. Une hausse qui résulte notamment du « rebond des prix des produits manufacturés en lien avec la fin des soldes d'été. Les prix de l'alimentation et ceux de l'énergie accéléreraient », selon l'institut. Les chiffres définitifs seront connus le 15 septembre.
L'Insee rapporte également une hausse marquée des prix à la consommation : l'inflation s'établit ainsi à 1,9% en août sur un an, alors qu'elle avait été de 1,2% au mois de juillet. Une hausse qui résulte notamment du « rebond des prix des produits manufacturés en lien avec la fin des soldes d'été. Les prix de l'alimentation et ceux de l'énergie accéléreraient », selon l'institut. Les chiffres définitifs seront connus le 15 septembre.