Un impact plus important que prévu
Quand l'épidémie de coronavirus ne concernait que la Chine, son impact sur l'économie française était estimée par Bercy à 0,1 point de croissance pour 2020. Mais maintenant qu'elle touche « beaucoup plus de pays, notamment la France, l'impact du coronavirus sur la croissance française sera beaucoup plus significatif », a reconnu Bruno Le Maire pendant l'émission Les 4 Vérités sur France 2. Le gouvernement prévoyait une progression du PIB à hauteur de 1,3% pour cette année, bien que la Banque de France estimait la croissance à 1,1%. L'institution monétaire a d'ailleurs annoncé qu'elle allait revoir son chiffre à la baisse. L'OCDE a de son côté calculé que la croissance française devra finalement se contenter de 0,9%, au lieu de 1,2%.
Le ministre de l'Économie n'a pas voulu préciser la nouvelle estimation du gouvernement. Il a cependant tenu à faire savoir que les pouvoirs publics allaient soutenir les entreprises concernées par le coronavirus : « Nous débloquerons ce qu'il faut pour aider les entreprises françaises ». L'exécutif fera preuve d'une « solidarité totale » vis à vis des entrepreneurs en première ligne.
Le ministre de l'Économie n'a pas voulu préciser la nouvelle estimation du gouvernement. Il a cependant tenu à faire savoir que les pouvoirs publics allaient soutenir les entreprises concernées par le coronavirus : « Nous débloquerons ce qu'il faut pour aider les entreprises françaises ». L'exécutif fera preuve d'une « solidarité totale » vis à vis des entrepreneurs en première ligne.
Un « cas de force majeure »
Selon le locataire de Bercy, le coronavirus doit être considéré comme un « cas de force majeure », obligeant le gouvernement à faire preuve de davantage de souplesse pour les finances publiques, qui ne sont pas nécessairement en grande forme à en croire le dernier rapport de la Cour des comptes. Bruno Le Maire indique que ses homologues du G7 ainsi que ceux de l'Eurogroupe travaillent à une réponse globale pour réduire autant que possible l'impact de l'épidémie sur la croissance mondiale.
Les investisseurs ont fait progresser les places financières lundi 2 mars, après une semaine noire due aux craintes et aux incertitudes sur le coronavirus. Ils s'attendent à une baisse des taux que font miroiter les banques centrales pour stimuler l'activité. C'est le cas notamment de la Fed américaine qui a indiqué que tous ses outils seront mis à contribution pour soutenir l'économie.
Les investisseurs ont fait progresser les places financières lundi 2 mars, après une semaine noire due aux craintes et aux incertitudes sur le coronavirus. Ils s'attendent à une baisse des taux que font miroiter les banques centrales pour stimuler l'activité. C'est le cas notamment de la Fed américaine qui a indiqué que tous ses outils seront mis à contribution pour soutenir l'économie.