La raison de cette poussée de fièvre est simple : l'État a décidé de reprendre une partie de la dette de la SNCF. Près de 50 milliards d'euros se sont ajoutés à l'ardoise du pays (10 milliards y étaient déjà inscrits), la SNCF étant désormais considérée par l'Insee comme une administration. La reprise de la dette de l'entreprise ferroviaire interviendra en deux temps, d'abord en 2020, puis en 2022. À la fin du deuxième trimestre, la dette publique de la France atteignait donc 99% du produit intérieur brut du pays, soit 2 299,8 milliards d'euros.
Au premier trimestre, avant donc l'intégration de la dette de la SNCF, la dette de la France atteignait 97,6% du PIB. La hausse intervenue au second trimestre, outre la SNCF, concerne surtout l'État puisque la contribution à la dette de ce dernier a progressé de 19,5 milliards d'euros. Les administrations de sécurité sociale ont vu leur contribution reculer de 11,7 milliards d'euros. Il faudra cependant attendre la fin de l'année pour avoir une situation claire de l'endettement français.
En effet, traditionnellement, la dette de l'État gonfle durant les six premiers mois de l'année, pour baisser ensuite sur le reste de l'année. Illustration l'an dernier : au premier trimestre 2017, la dette publique avait atteint 99,3%, puis au second elle dépassait le total de la richesse nationale avec 100,9%. La dette avait ensuite décru à 99,8% au troisième trimestre, puis 98,5% en fin d'année.
Au premier trimestre, avant donc l'intégration de la dette de la SNCF, la dette de la France atteignait 97,6% du PIB. La hausse intervenue au second trimestre, outre la SNCF, concerne surtout l'État puisque la contribution à la dette de ce dernier a progressé de 19,5 milliards d'euros. Les administrations de sécurité sociale ont vu leur contribution reculer de 11,7 milliards d'euros. Il faudra cependant attendre la fin de l'année pour avoir une situation claire de l'endettement français.
En effet, traditionnellement, la dette de l'État gonfle durant les six premiers mois de l'année, pour baisser ensuite sur le reste de l'année. Illustration l'an dernier : au premier trimestre 2017, la dette publique avait atteint 99,3%, puis au second elle dépassait le total de la richesse nationale avec 100,9%. La dette avait ensuite décru à 99,8% au troisième trimestre, puis 98,5% en fin d'année.