Une série de mesures pour apaiser le climat social à la SNCF
Parmi les mesures phares, on note l'octroi d'une prime exceptionnelle de 400 euros destinée à reconnaître le travail des employés, qui s'ajoute à une précédente prime de même montant versée en décembre en anticipation de résultats satisfaisants pour l'année 2023.
Cette démarche de valorisation du personnel se complète par une revalorisation significative de l'indemnité de résidence, qui passe de 30% à 50% pour les employés résidant dans des zones où le marché immobilier est particulièrement tendu, comme en Ile-de-France ou certaines zones frontalières. Cette augmentation, qui concernera quelque 77.000 cheminots, vise à alléger le fardeau financier lié au coût du logement pour une large part du personnel.
En outre, la SNCF s'engage à promouvoir 3.000 employés supplémentaires, permettant ainsi un gain de rémunération entre 2% et 4% pour les individus concernés. À ces initiatives s'ajoute l'annonce du recrutement de 1.000 CDI supplémentaires pour l'année à venir, afin de renforcer les effectifs et de stabiliser l'emploi au sein de l'entreprise.
Cette démarche de valorisation du personnel se complète par une revalorisation significative de l'indemnité de résidence, qui passe de 30% à 50% pour les employés résidant dans des zones où le marché immobilier est particulièrement tendu, comme en Ile-de-France ou certaines zones frontalières. Cette augmentation, qui concernera quelque 77.000 cheminots, vise à alléger le fardeau financier lié au coût du logement pour une large part du personnel.
En outre, la SNCF s'engage à promouvoir 3.000 employés supplémentaires, permettant ainsi un gain de rémunération entre 2% et 4% pour les individus concernés. À ces initiatives s'ajoute l'annonce du recrutement de 1.000 CDI supplémentaires pour l'année à venir, afin de renforcer les effectifs et de stabiliser l'emploi au sein de l'entreprise.
Les syndicats mitigés
Face à ces annonces, les réactions syndicales ont été mitigées. Bien que reconnaissant une certaine prise de conscience de la part de la direction quant aux problématiques actuelles, les syndicats, dont la CGT-Cheminots, Sud-Rail, et la CFDT-Cheminots, jugent ces mesures insuffisantes. Ils pointent notamment du doigt la lenteur du déploiement des promesses faites en 2022, comme l'obligation d'avoir deux chefs de bord dans chaque TGV, un dispositif actuellement mis en œuvre à 87% et dont l'achèvement est prévu pour 2025.
Les annonces de Jean-Pierre Farandou visent clairement à apaiser le climat social tendu au sein de la SNCF et à éviter une grève des contrôleurs qui pourrait perturber les déplacements des Français, notamment à l'approche des vacances. Cependant, l'efficacité de ces mesures sera jugée par les cheminots eux-mêmes, qui devront décider si les propositions répondent effectivement à leurs attentes et si elles sont suffisantes pour lever le préavis de grève. Les jours à venir seront donc cruciaux pour l'avenir immédiat de la SNCF, tant en termes de climat social que de service rendu aux usagers.
Les annonces de Jean-Pierre Farandou visent clairement à apaiser le climat social tendu au sein de la SNCF et à éviter une grève des contrôleurs qui pourrait perturber les déplacements des Français, notamment à l'approche des vacances. Cependant, l'efficacité de ces mesures sera jugée par les cheminots eux-mêmes, qui devront décider si les propositions répondent effectivement à leurs attentes et si elles sont suffisantes pour lever le préavis de grève. Les jours à venir seront donc cruciaux pour l'avenir immédiat de la SNCF, tant en termes de climat social que de service rendu aux usagers.