Hausse des investissements pour le secteur électrique
Durant son discours, le ministre de l'Économie a annoncé que l'État augmentera ses investissements dans l'électrification du parc automobile français à hauteur de 1,5 milliard d'euros par an à partir de 2024. Cette somme servira à financer diverses initiatives telles que des bonus électriques, des primes à la conversion et du leasing social. « Le rôle de l'État est d'être à vos côtés », a affirmé le ministre, faisant écho à l'importance du partenariat entre le gouvernement et l'industrie automobile pour réussir cette transition.
Bruno Le Maire a également mis l'accent sur des dispositifs fiscaux pour stimuler la production locale de batteries électriques. À partir du 1er janvier 2024, toute production de ce type en France pourra bénéficier d'un crédit d'impôt. Ces mesures, intégrées dans la nouvelle Loi Industrie verte, visent à renforcer la souveraineté économique du pays tout en contrant les initiatives similaires prises par les États-Unis et la Chine.
Bruno Le Maire a également mis l'accent sur des dispositifs fiscaux pour stimuler la production locale de batteries électriques. À partir du 1er janvier 2024, toute production de ce type en France pourra bénéficier d'un crédit d'impôt. Ces mesures, intégrées dans la nouvelle Loi Industrie verte, visent à renforcer la souveraineté économique du pays tout en contrant les initiatives similaires prises par les États-Unis et la Chine.
La filière automobile sceptique
Pour assurer l'approvisionnement en métaux rares, indispensables à la fabrication des batteries, un fonds spécial sera créé, « opérationnel au plus tard en 2024 », a déclaré Bruno Le Maire. Le fonds représentera un total de 1,5 milliard d'euros, dont un demi-milliard proviendra directement de l'État.
Les réactions à ces annonces sont partagées. Luc Chatel, président de la Plateforme automobile, a prévenu que l'industrie avait besoin d'un « accompagnement pérenne » pour changer son modèle. Vincent Charlet, économiste à la Fabrique de l'Industrie, a déclaré que bien que les aides soient « bienvenues » et « astucieuses dans leur conception », elles ne résoudraient pas tous les problèmes du secteur.
Les réactions à ces annonces sont partagées. Luc Chatel, président de la Plateforme automobile, a prévenu que l'industrie avait besoin d'un « accompagnement pérenne » pour changer son modèle. Vincent Charlet, économiste à la Fabrique de l'Industrie, a déclaré que bien que les aides soient « bienvenues » et « astucieuses dans leur conception », elles ne résoudraient pas tous les problèmes du secteur.