Moins de régions, plus de dépenses
En 2015, le nombre de régions en France métropolitaine passait de 22 à 12, par le truchement de regroupements de deux ou trois collectivités. Un Meccano territorial de grande ampleur dont l'objectif était d'améliorer l'efficacité de l'État dans les régions. Le secrétaire d'État à la Réforme territoriale de l'époque, André Vallini, escomptait sur des économies à moyen terme de l'ordre de 10 milliards d'euros.
La Cour des comptes a tiré un premier bilan de la fusion des régions voulue par François Hollande. Il est largement négatif : les gains d'efficacité sont limités en raison de la reconduction des modes de gestion précédemment mis en place. Les sages ont identifié des surcoûts en particulier au niveau des rémunérations des personnels administratifs ainsi que des indemnités des élus.
La Cour des comptes a tiré un premier bilan de la fusion des régions voulue par François Hollande. Il est largement négatif : les gains d'efficacité sont limités en raison de la reconduction des modes de gestion précédemment mis en place. Les sages ont identifié des surcoûts en particulier au niveau des rémunérations des personnels administratifs ainsi que des indemnités des élus.
L'esprit de la réforme
La plupart des nouvelles régions ont conservé les sites situés dans les chefs-lieux des anciennes régions, réduisant ainsi les économies d'échelle attendues. Il s'agissait pour les responsables régionaux de conserver un certain équilibre politique, au détriment de l'esprit de la réforme.
La Cour des comptes pointe également une augmentation des dépenses, que ce soit pour les personnels ou les élus. Les régimes ont été alignés « sur les dispositions les plus favorables parmi celles des anciennes régions ». Les sages estiment qu'en 2021, les dépenses annuelles des nouvelles régions seront de plus de 50 millions d'euros supérieurs à celles de 2016.
La Cour des comptes pointe également une augmentation des dépenses, que ce soit pour les personnels ou les élus. Les régimes ont été alignés « sur les dispositions les plus favorables parmi celles des anciennes régions ». Les sages estiment qu'en 2021, les dépenses annuelles des nouvelles régions seront de plus de 50 millions d'euros supérieurs à celles de 2016.