Des négociations annuelles sous tension
C'est un soulagement pour les petites et moyennes entreprises du secteur agroalimentaire, embarquées jusqu'au 1er mars prochain dans la négociation annuelle sur les prix avec la grande distribution. Les enseignes ont en effet signé une charte dans laquelle elles s'engagent à prendre en compte la hausse des prix de l'énergie subie par les PME. Cet engagement n'est pas contraignant juridiquement, en revanche il a été pris sous l'égide du ministère de l'Économie.
« C'est la première fois que, sur une base volontaire, les enseignes acceptent de prendre à leur charge une partie des hausses de coûts liés à l'énergie pour les PME », souligne la ministre déléguée aux PME et au Commerce, Olivia Grégoire. Elle explique les modalités de cette mesure, avec le ministre délégué à l'Industrie, Roland Lescure. Les PME devront ainsi fournir des justifications « concrètes et documentées » sur la part de la hausse de tarif demandée en lien avec la hausse des coûts de l'énergie.
« C'est la première fois que, sur une base volontaire, les enseignes acceptent de prendre à leur charge une partie des hausses de coûts liés à l'énergie pour les PME », souligne la ministre déléguée aux PME et au Commerce, Olivia Grégoire. Elle explique les modalités de cette mesure, avec le ministre délégué à l'Industrie, Roland Lescure. Les PME devront ainsi fournir des justifications « concrètes et documentées » sur la part de la hausse de tarif demandée en lien avec la hausse des coûts de l'énergie.
Un engagement non contraignant pour la grande distribution
Ces justifications (factures, attestation d'un commissaire aux comptes…) seront alors prises en compte par la grande distribution dans la négociation des prix. Dans le cas d'une PME indépendante et non filiale d'un grand groupe, les enseignes « s'engage[nt] à accepter la part correspondante de la hausse de tarif demandée ». Attention cependant, ces informations devront être fournies « au plus tard quatre semaines après le 1er décembre 2022 ».
La charte, qui ne concerne que les négociations pour l'année 2023, est un bol d'air pour ces PME, qui subissent l'impact de la flambée des prix de l'énergie depuis le début de l'année. En revanche, pour les consommateurs, c'est la certitude que plusieurs de leurs produits alimentaires coûteront effectivement plus cher l'année prochaine, à moins que les distributeurs ne rognent sur leurs marges.
La charte, qui ne concerne que les négociations pour l'année 2023, est un bol d'air pour ces PME, qui subissent l'impact de la flambée des prix de l'énergie depuis le début de l'année. En revanche, pour les consommateurs, c'est la certitude que plusieurs de leurs produits alimentaires coûteront effectivement plus cher l'année prochaine, à moins que les distributeurs ne rognent sur leurs marges.