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La grande distribution utilise le chômage partiel pour compenser les rayons fermés





Le 16 Novembre 2020, par La rédaction

Interdites de vendre des produits non essentiels, les grandes enseignes de la distribution se rebiffent et placent des dizaines de milliers de salariés au chômage partiel, donc en partie payés par l'État.


Manque à gagner des rayons fermés

Les images de rayons de produits interdits à la vente en raison de leur caractère non essentiels a frappé les esprits, tandis que les supermarchés et les hypermarchés déplorent un manque à gagner substantiel. Dans ces conditions, nombreuses sont les enseignes à demander le dispositif de chômage partiel pour leurs salariés. C'est le cas chez Auchan, Casino ou encore Carrefour. Il s'agit pour ces groupes de grande distribution de compenser les pertes subies par les ventes en moins sur ces produits que le gouvernement a jugés « non essentiels ».

La publication spécialisée LSA s'est fait confirmer par Carrefour que le groupe avait débuté le chômage partiel dès jeudi 15 novembre dernier. Le dispositif concernerait de 90.000 à 110.000 salariés, dont une partie de la rémunération est prise en charge par l'État (donc par les contribuables). « Seuls les rayons non alimentaires, non essentiels, sont concernés par la fermeture. On ne comprend pas pourquoi Carrefour arrive à faire une activité partielle qui concerne 90.000 salariés dans le groupe », a déploré Philippe Allard, délégué CGT, auprès de Franceinfo.

Activité moins soutenue qu'au printemps

Il est indéniable que depuis la fermeture des rayons de produits non essentiels, l'activité est moins soutenue dans les grandes surfaces. Durant le premier confinement du printemps, elles étaient restées ouvertes sans restrictions, réalisant par là même de très bons résultats. Ce ne sera pas le cas du reconfinement. Carrefour n'est pas seul dans cette situation : chez Casino, ce sont 800 salariés des hypers qui auraient été placés au chômage partiel, idem pour Auchan.

L'enseigne nordiste a organisé des CSE la semaine dernière dans ses hypermarchés, l'accent ayant été mis sur une approche très locale de la situation. Pour ces enseignes, il ne s'agit pas de mettre leurs salariés au chômage partiel total. Chez Carrefour, cela oscille entre 10 % et 50 % du temps de travail en fonction de l'activité exercée dans les magasins.



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