Optimisme très prudent de la BCE
L'inflation demeure à un niveau très élevée dans la zone euro. En mars, elle était mesurée à 6,9% sur un an. Loin, très loin de l'objectif de 2% recherché par la Banque centrale européenne (BCE), qui ne prévoit de retour à la normale que d'ici 2025. Depuis juillet 2022, l'institution relève régulièrement ses taux directeurs : +3,5 points. Et elle ne va pas s'arrêter en si bon chemin, au grand dam notamment des emprunteurs qui veulent acheter un bien immobilier : les taux des crédits ne cessent de grimper.
Néanmoins, Christine Lagarde a convenu que l'inflation dans la zone euro avait reculé et qu'elle continuera de baisser. Un mouvement qui est lié à la pression sur les prix qui s'estompe et sur « le resserrement de la politique monétaire qui freine la demande », a écrit la présidente de la BCE. Les prix de l'énergie ont en effet reflué après avoir atteint des niveaux historiques, tandis que la demande en lien avec la reprise de l'activité post-crise sanitaire s'est effectivement assagie.
Néanmoins, Christine Lagarde a convenu que l'inflation dans la zone euro avait reculé et qu'elle continuera de baisser. Un mouvement qui est lié à la pression sur les prix qui s'estompe et sur « le resserrement de la politique monétaire qui freine la demande », a écrit la présidente de la BCE. Les prix de l'énergie ont en effet reflué après avoir atteint des niveaux historiques, tandis que la demande en lien avec la reprise de l'activité post-crise sanitaire s'est effectivement assagie.
Hausse des prix sur les produits alimentaires
Une bonne nouvelle, mais il faut garder en tête que les incertitudes demeurent considérables. Christine Lagarde met notamment en avant la croissance historique des salaires ainsi que les « compensations de l'inflation » accordées par les États pour soutenir le pouvoir d'achat. Tout cela va contribuer à la hausse des prix, soutient-elle : « Des pressions plus fortes sur les chaînes d'approvisionnement ou des augmentations plus importantes que prévu de salaires ou des bénéfices pourraient favoriser une plus forte inflation ».
Si les prix de l'énergie reculent, ceux des produits alimentaires continuent d'augmenter selon la dirigeante. La désinflation pourrait cependant être plus rapide avec les tensions sur les marchés financiers et la chute des prix de l'énergie. En ce qui concerne l'activité économique dans la zone euro, « les perspectives de reprise restent fragiles dans un contexte d'incertitude persistante ». Un optimisme très mesuré donc pour la BCE.
Si les prix de l'énergie reculent, ceux des produits alimentaires continuent d'augmenter selon la dirigeante. La désinflation pourrait cependant être plus rapide avec les tensions sur les marchés financiers et la chute des prix de l'énergie. En ce qui concerne l'activité économique dans la zone euro, « les perspectives de reprise restent fragiles dans un contexte d'incertitude persistante ». Un optimisme très mesuré donc pour la BCE.