L'an dernier, la lutte contre la fraude fiscale a permis d'engranger un total de 17,9 milliards d'euros, de l'argent qui y est tombé directement dans les caisses publiques. C'est une somme importante, mais moins que l'année précédente où cette lutte avait rapporté 19,5 milliards d'euros. En 2015, les redressements fiscaux avaient représenté un total de 21,2 milliards d'euros, un record en la matière. Qui n'a donc pas été battu pendant les deux années qui ont suivi. Parmi les raisons qui expliquent cette baisse des rentrées fiscales en provenance des redressements, se trouve la cellule mise en place par Bercy.
En 2013, les autorités fiscales décident de mettre sur pied une "cellule de dégrisement" par laquelle les exilés fiscaux et ceux possédant un compte caché à l'étranger pouvaient passer pour régulariser leur situation, en échange d'allègement de pénalités. En 2016, cette équipe avait rapporté 2,5 milliards d'euros, puis 1,3 milliard l'an dernier. Une cinquantaine d'enquêteurs des services fiscaux sont toujours sur le terrain pour débusquer les avoirs cachés à l'étranger.
Le rapport de Bercy pointe aussi la baisse des "créances fiscales recouvrées", à savoir les sommes réellement encaissées par le fisc après contestation des contribuables. Ces créances ont rapporté 11,1 milliards d'euros en 2016, puis 9,4 milliards en 2017. De plus, la différence d'avec 2015 s'explique également par les redressements record infligés à de grandes entreprises : à l'époque, cela avait permis d'encaisser 3,3 milliards d'euros. Une situation qui ne peut se reproduire chaque année, rappelle la DGFIP.
En 2013, les autorités fiscales décident de mettre sur pied une "cellule de dégrisement" par laquelle les exilés fiscaux et ceux possédant un compte caché à l'étranger pouvaient passer pour régulariser leur situation, en échange d'allègement de pénalités. En 2016, cette équipe avait rapporté 2,5 milliards d'euros, puis 1,3 milliard l'an dernier. Une cinquantaine d'enquêteurs des services fiscaux sont toujours sur le terrain pour débusquer les avoirs cachés à l'étranger.
Le rapport de Bercy pointe aussi la baisse des "créances fiscales recouvrées", à savoir les sommes réellement encaissées par le fisc après contestation des contribuables. Ces créances ont rapporté 11,1 milliards d'euros en 2016, puis 9,4 milliards en 2017. De plus, la différence d'avec 2015 s'explique également par les redressements record infligés à de grandes entreprises : à l'époque, cela avait permis d'encaisser 3,3 milliards d'euros. Une situation qui ne peut se reproduire chaque année, rappelle la DGFIP.
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