Une croissance de la médecine esthétique soumise aux aléas de la croissance
La médecine esthétique, secteur jadis en plein essor, marque un ralentissement significatif à l'échelle mondiale. Avec une croissance annuelle de 7% depuis 2019, l'année 2023 s’est contentée d’une augmentation de 2,9% des revenus mondiaux de ce marché. Les experts de l'IMCAS, un congrès mondial regroupant dermatologues et chirurgiens esthétiques, attribuent ce tassement à une diminution du pouvoir d'achat et à un contexte géopolitique tendu.
Malgré ces obstacles, les professionnels restent optimistes, anticipant un redressement du marché qui devrait continuer à croître jusqu'en 2027. Cette perspective s'appuie sur les prévisions de croissance économique globale, qui, selon KPMG, devraient être de 2,4% en 2024 et de 2,6% en 2025.
Les États-Unis dominent le marché de la médecine esthétique, suivis par l'Asie-Pacifique. Néanmoins, l'Europe se distingue en s'établissant en troisième position, grâce notamment à son adoption de techniques non invasives. Ces interventions, qui n'exigent pas de chirurgie, gagnent en popularité, en particulier les injectables, tels que le botox et l'acide hyaluronique. Ces derniers attirent une clientèle jeune, désireuse de prévenir les signes du vieillissement cutané.
Malgré ces obstacles, les professionnels restent optimistes, anticipant un redressement du marché qui devrait continuer à croître jusqu'en 2027. Cette perspective s'appuie sur les prévisions de croissance économique globale, qui, selon KPMG, devraient être de 2,4% en 2024 et de 2,6% en 2025.
Les États-Unis dominent le marché de la médecine esthétique, suivis par l'Asie-Pacifique. Néanmoins, l'Europe se distingue en s'établissant en troisième position, grâce notamment à son adoption de techniques non invasives. Ces interventions, qui n'exigent pas de chirurgie, gagnent en popularité, en particulier les injectables, tels que le botox et l'acide hyaluronique. Ces derniers attirent une clientèle jeune, désireuse de prévenir les signes du vieillissement cutané.
L'Europe : un acteur de poids aux pratiques distinctes
Par ailleurs, une étude de Xerfi Percepta prédit que la demande croissante pour ces soins non invasifs pourrait reconfigurer le marché de la médecine esthétique, le faisant pencher davantage vers ces interventions au détriment de la chirurgie plastique traditionnelle.
La popularité croissante des soins esthétiques non invasifs a également engendré des conséquences moins désirables, telles que l'émergence d'un marché noir. La facilité d'accès à des produits esthétiques, auparavant en vente libre, a conduit à une augmentation des interventions réalisées par des non-professionnels, entraînant parfois des complications graves. Face à ce phénomène, 200 chirurgiens ont interpellé les autorités françaises dans une tribune, exigeant un meilleur encadrement de la vente de ces produits et la mise en place d'une formation spécialisée pour les praticiens.
Le gouvernement a répondu à ces appels par l'adoption d'une loi en juin 2023, interdisant la promotion de la médecine et de la chirurgie esthétique par des influenceurs. Cette mesure vise à protéger le public contre les risques liés à des pratiques non réglementées et à assurer une pratique sécurisée et éthique de la médecine esthétique.
La popularité croissante des soins esthétiques non invasifs a également engendré des conséquences moins désirables, telles que l'émergence d'un marché noir. La facilité d'accès à des produits esthétiques, auparavant en vente libre, a conduit à une augmentation des interventions réalisées par des non-professionnels, entraînant parfois des complications graves. Face à ce phénomène, 200 chirurgiens ont interpellé les autorités françaises dans une tribune, exigeant un meilleur encadrement de la vente de ces produits et la mise en place d'une formation spécialisée pour les praticiens.
Le gouvernement a répondu à ces appels par l'adoption d'une loi en juin 2023, interdisant la promotion de la médecine et de la chirurgie esthétique par des influenceurs. Cette mesure vise à protéger le public contre les risques liés à des pratiques non réglementées et à assurer une pratique sécurisée et éthique de la médecine esthétique.