Usines automobiles fermées
Déjà lourdement frappés par la crise sanitaire, les constructeurs automobiles doivent faire face à une autre crise, celle des semi-conducteurs. L'approvisionnement est en effet particulièrement difficile, les sous-traitants ne parvenant pas à en fournir suffisamment pour les besoins de l'industrie. Beaucoup de groupes espéraient une amélioration cet automne, mais ce ne sera pas le cas en raison de la résurgence du Covid-19 dans les pays où ces composants sont assemblés.
D'après IHS Markit, ce sont 10,6 millions de véhicules qui ne seront pas produits cette année à cause de la pénurie de composants. Celle-ci rallonge les délais de livraison et provoque des fermetures temporaires d'usines, chez Stellantis, General Motors, Toyota, Ford et bien d'autres. Au troisième trimestre, le cabinet prévoit un déficit de 3,1 millions de voitures, après 1,44 million au premier trimestre et 2,6 millions au second trimestre.
D'après IHS Markit, ce sont 10,6 millions de véhicules qui ne seront pas produits cette année à cause de la pénurie de composants. Celle-ci rallonge les délais de livraison et provoque des fermetures temporaires d'usines, chez Stellantis, General Motors, Toyota, Ford et bien d'autres. Au troisième trimestre, le cabinet prévoit un déficit de 3,1 millions de voitures, après 1,44 million au premier trimestre et 2,6 millions au second trimestre.
Production de véhicules : retour à la normale pas avant 2023
Les dernières prévisions d'IHS Markit ne sont guère optimistes pour l'ensemble de l'industrie automobile. La firme prévoit en effet que le retour à la normale ne s'effectuera pas avant le deuxième trimestre 2023. Pour l'année prochaine, le cabinet estime que ce sont 8,45 millions de véhicules qui ne seront pas produits en raison de cet approvisionnement très compliqué.
Il n'y a pas que les constructeurs automobiles qui sont touchés : leurs fournisseurs aussi, bien évidemment. C'est le cas pour STmicro et Infineon, dont les semi-conducteurs irriguent la filière, mais aussi de Faurecia qui a annoncé une baisse de son chiffre d'affaires pour 2021. Il devrait atteindre 15,5 milliards d'euros, soit un milliard de moins qu'attendu.
Il n'y a pas que les constructeurs automobiles qui sont touchés : leurs fournisseurs aussi, bien évidemment. C'est le cas pour STmicro et Infineon, dont les semi-conducteurs irriguent la filière, mais aussi de Faurecia qui a annoncé une baisse de son chiffre d'affaires pour 2021. Il devrait atteindre 15,5 milliards d'euros, soit un milliard de moins qu'attendu.