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Cela se lit tout particulièrement dans les seuils à partir desquels on estime être riche. Les Français jugent qu’un salaire médian de 5 000 euros par mois et un patrimoine de 500 000 euros sont suffisants pour dire de quelqu’un qu’il est fortuné. Pourtant, ces niveaux sont sensiblement moins élevés qu’en 2011, où une enquête similaire avait révélé que le salaire médian était de 6 000 euros et le patrimoine, d’un million d’euros.
Le regard des Français sur la richesse a donc profondément évolué avec la crise économique, qui a fait reculer le marché de l’immobilier (principal levier de création de richesse), stagné le pouvoir d’achat et augmenté le chômage. De plus, ce seuil des 5 000 euros s’explique par le fait qu’ils sont bien peu à l’atteindre : 5% des Français seulement touchent un salaire de 4 300 euros et plus. Basiquement, explique l’enquête, on considère comme riche celui qui gagne de deux à trois fois plus que soi.
Pour 54% des sondés, la situation est moins bonne que celle de ses parents du même âge ; un pourcentage qui n’était que de 17% en 2002, signe évident du sentiment de déclassement et du pessimisme qui étreint les Français dans cette période difficile. Ils entretiennent toutefois une relation schizophrénique à l’argent : si 8 sondés sur dix jugent qu’être riche est « mal perçu », ils sont tout de même 3 sur 4 à estimer que c’est une bonne chose de vouloir le devenir…
Le regard des Français sur la richesse a donc profondément évolué avec la crise économique, qui a fait reculer le marché de l’immobilier (principal levier de création de richesse), stagné le pouvoir d’achat et augmenté le chômage. De plus, ce seuil des 5 000 euros s’explique par le fait qu’ils sont bien peu à l’atteindre : 5% des Français seulement touchent un salaire de 4 300 euros et plus. Basiquement, explique l’enquête, on considère comme riche celui qui gagne de deux à trois fois plus que soi.
Pour 54% des sondés, la situation est moins bonne que celle de ses parents du même âge ; un pourcentage qui n’était que de 17% en 2002, signe évident du sentiment de déclassement et du pessimisme qui étreint les Français dans cette période difficile. Ils entretiennent toutefois une relation schizophrénique à l’argent : si 8 sondés sur dix jugent qu’être riche est « mal perçu », ils sont tout de même 3 sur 4 à estimer que c’est une bonne chose de vouloir le devenir…