Une aide en jeu
La remise de 18 centimes appliquée dans les stations-service n'empêche pas le litre de continuer à tourner autour de 2 euros. Un prix toujours très élevé pour des millions d'automobilistes. Cette aide, mise en place le 1er avril, devait se terminer fin juillet : elle a déjà été prolongée jusqu'à la fin du mois de septembre, puis être remplacée par une indemnité carburant pour les gros rouleurs.
Néanmoins, alors que les discussions autour du projet de loi sur le pouvoir d'achat se sont engagées à l'Assemblée, l'avenir de cette remise carburant est en question. Bruno Le Maire a en effet laissé entendre qu'elle pourrait bénéficier d'un sursis. « Est-ce qu’il faut la prolonger, l’augmenter… Nous verrons quelles sont les propositions », a-t-il expliqué au micro de RTL.
Néanmoins, alors que les discussions autour du projet de loi sur le pouvoir d'achat se sont engagées à l'Assemblée, l'avenir de cette remise carburant est en question. Bruno Le Maire a en effet laissé entendre qu'elle pourrait bénéficier d'un sursis. « Est-ce qu’il faut la prolonger, l’augmenter… Nous verrons quelles sont les propositions », a-t-il expliqué au micro de RTL.
Chercher un compromis
Le ministre de l'Économie a indiqué qu'il ne fermait pas la porte, « du moment où nous restons dans le cadre budgétaire que j’ai indiqué ». Par conséquent, la remise pourrait survivre durant l'automne, à un niveau qui reste à déterminer. Néanmoins, pas question d'une « baisse massive des taxes sur les énergies fossiles », comme le voudrait l'opposition de gauche, elle serait en effet « contraire à nos engagements de finances publiques ».
Cette volonté de trouver un compromis est nécessaire en raison de la composition de l'Assemblée nationale, où la majorité présidentielle n'est plus que relative. Mais Bruno Le Maire l'affirme : « Pour que le compromis ne soit pas le renoncement, il faut un cadre qui est le respect des finances publiques, le respect du climat et le soutien à ceux qui travaillent ».
Cette volonté de trouver un compromis est nécessaire en raison de la composition de l'Assemblée nationale, où la majorité présidentielle n'est plus que relative. Mais Bruno Le Maire l'affirme : « Pour que le compromis ne soit pas le renoncement, il faut un cadre qui est le respect des finances publiques, le respect du climat et le soutien à ceux qui travaillent ».