Le locataire de Matignon reprend la main. Depuis la semaine dernière, les syndicats exigeaient cette rencontre avec le Premier ministre ; l'intersyndicale estimant en effet que les discussions avec Elisabeth Borne, la ministre des Transports, n'avançaient pas. Edouard Philippe a d'abord décliné l'invitation… avant de la formaliser par ce courrier. Il écrit : « Je regrette aussi votre décision de ne plus participer aux concertations en cours, alors qu'elles étaient presque arrivées à leur terme et avaient porté leurs fruits ».
Le Premier ministre déplore également que les organisations syndicales ont « choisi de poursuivre un mouvement de grève qui gêne considérablement les Français et l'activité économique ». Malgré tout, il propose donc de les rencontrer le 7 mai. Les syndicats doivent encore dire s'ils acceptent cette invitation. Edouard Philippe a aussi glissé une proposition qui pourrait bien permettre de dénouer une partie de la crise.
Il y confirme en effet l'annonce d'Emmanuel Macron de reprendre la dette de la SNCF à compter du 1er janvier 2020. En indiquant néanmoins que cela « demandera un effort supplémentaire des contribuables », alors que l'exécutif a promis de ne pas augmenter la pression fiscale. La quadrature du cercle en quelque sorte… Le chef du gouvernement demande aussi des « efforts de productivité » à la SNCF afin de « compléter l'engagement des Français et assurer la pérennité de l'entreprise ». Ce donnant-donnant sera-t-il entendu par les contribuables ?
Le Premier ministre déplore également que les organisations syndicales ont « choisi de poursuivre un mouvement de grève qui gêne considérablement les Français et l'activité économique ». Malgré tout, il propose donc de les rencontrer le 7 mai. Les syndicats doivent encore dire s'ils acceptent cette invitation. Edouard Philippe a aussi glissé une proposition qui pourrait bien permettre de dénouer une partie de la crise.
Il y confirme en effet l'annonce d'Emmanuel Macron de reprendre la dette de la SNCF à compter du 1er janvier 2020. En indiquant néanmoins que cela « demandera un effort supplémentaire des contribuables », alors que l'exécutif a promis de ne pas augmenter la pression fiscale. La quadrature du cercle en quelque sorte… Le chef du gouvernement demande aussi des « efforts de productivité » à la SNCF afin de « compléter l'engagement des Français et assurer la pérennité de l'entreprise ». Ce donnant-donnant sera-t-il entendu par les contribuables ?