Si le mouvement des « gilets jaunes » a permis une chose, c’est de remettre la distribution des richesses au centre du débat. L’ONG Oxfam a constaté qu’une fois encore, les richesses sont concentrées entre de moins en moins de mains. En 2017, 43 multi-milliardaires possédaient autant que 3,8 milliards de Terriens ; en 2018, ils n’étaient plus que 26. Cette concentration des richesses creuse encore plus le fossé entre les riches et les pauvres, elle pénalise la lutte contre la pauvreté, et « elle alimente la colère dans le monde », explique Oxfam. On a une illustration avec la crise sociale qui secoue la France depuis le mois de novembre.
En 2018, la richesse des milliardaires s’est accrue de 900 milliards de dollars, à un rythme de 2,5 milliards chaque jour. La richesse de la moitié de la population mondiale la plus pauvre a elle baissé de 11% sur l’ensemble de l’année. Le nombre de milliardaires a doublé depuis la crise financière de 2008, relève encore l’organisation. Et ces derniers ne sont pas à plaindre puisqu’ils sont aussi parmi les moins imposés ! Un paradoxe qui pèse sur les finances des États : les gouvernements seraient en mesure de financer les services publics si la tendance s’inversait, souligne Oxfam.
L’ONG a calculé que sur un dollar d’impôt sur le revenu, quatre centimes seulement provenait de la taxation de la richesse. Autre exemple éloquent : Jeff Bezos, fondateur et patron d’Amazon, est l’homme le plus riche du monde avec 122 milliards de dollars : le budget que consacre l’Éthiopie à la santé correspond à 1% de cette fortune…
En 2018, la richesse des milliardaires s’est accrue de 900 milliards de dollars, à un rythme de 2,5 milliards chaque jour. La richesse de la moitié de la population mondiale la plus pauvre a elle baissé de 11% sur l’ensemble de l’année. Le nombre de milliardaires a doublé depuis la crise financière de 2008, relève encore l’organisation. Et ces derniers ne sont pas à plaindre puisqu’ils sont aussi parmi les moins imposés ! Un paradoxe qui pèse sur les finances des États : les gouvernements seraient en mesure de financer les services publics si la tendance s’inversait, souligne Oxfam.
L’ONG a calculé que sur un dollar d’impôt sur le revenu, quatre centimes seulement provenait de la taxation de la richesse. Autre exemple éloquent : Jeff Bezos, fondateur et patron d’Amazon, est l’homme le plus riche du monde avec 122 milliards de dollars : le budget que consacre l’Éthiopie à la santé correspond à 1% de cette fortune…