La remise de 18 centimes va être remplacée
Nul ne sait si Bruno Le Maire sera reconduit à son poste de ministre de l'Économie par Emmanuel Macron, fraichement réélu pour un second mandat à l'Élysée. Mais celui qui reste encore pour quelques temps en poste à Bercy s'est dit favorable à un dispositif plus efficace que la remise de 18 centimes sur le prix du litre d'essence. Cette mesure a été mise en place le 1er avril et doit durer jusqu'au 31 juillet.
Au micro de Franceinfo, le ministre a expliqué que le gouvernement voulait cibler les personnes n'ayant pas d'autre choix que de prendre leur véhicule pour aller travailler, ou parce qu'ils sont de gros rouleurs. « Le problème de la ristourne à 18 centimes, c'est qu'elle profite à tout le monde, quel que soit votre niveau de vie », indique-t-il : les ménages les plus modestes, qui ont vraiment besoin de cette ristourne, tout comme les plus aisés, qui peuvent absorber le choc de la hausse des prix à la pompe.
Au micro de Franceinfo, le ministre a expliqué que le gouvernement voulait cibler les personnes n'ayant pas d'autre choix que de prendre leur véhicule pour aller travailler, ou parce qu'ils sont de gros rouleurs. « Le problème de la ristourne à 18 centimes, c'est qu'elle profite à tout le monde, quel que soit votre niveau de vie », indique-t-il : les ménages les plus modestes, qui ont vraiment besoin de cette ristourne, tout comme les plus aisés, qui peuvent absorber le choc de la hausse des prix à la pompe.
Un dispositif plus ciblé
Par ailleurs, pour les finances publiques cette mesure représente aussi beaucoup d'argent : entre 3 et 4 milliards d'euros pour les quatre mois de mise en œuvre. Selon La Tribune, le gouvernement penche sur le versement d'un chèque ou d'un crédit d'impôt pour remplacer la ristourne. Mais comment établir qui aura le droit de bénéficier de ce dispositif ?
Bruno Le Maire a esquissé une piste : le ministère a réalisé le travail technique en croisant les données entre le niveau de revenus, le véhicule possédé, sa consommation, le nombre de kilomètres parcourus… Tout cela « nous permet, alors que nous ne pouvions pas le faire il y a quelques mois, d'avoir un dispositif qui soit plus ciblé ».
Bruno Le Maire a esquissé une piste : le ministère a réalisé le travail technique en croisant les données entre le niveau de revenus, le véhicule possédé, sa consommation, le nombre de kilomètres parcourus… Tout cela « nous permet, alors que nous ne pouvions pas le faire il y a quelques mois, d'avoir un dispositif qui soit plus ciblé ».