Cette taxe spéciale d'équipement régionale (TESR) devait servir à financer les régions au travers d'un prélèvement supplémentaire sur les propriétaires fonciers et sur les entreprises. C'est l'Association des régions de France (AFR) qui était le maître d'œuvre de cette nouvelle taxe, qui avait obtenu l'aval de Matignon en juin. Elle devait apparaitre dans la loi de finances 2017.
Cette taxe devait rapporter 600 millions d'euros. Mais voilà, depuis plusieurs présidents de droite de région ont fait part de leur opposition. C'est notamment le cas de Xavier Bertrand pour les Hauts-de-France, et Christian Estrosi en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Devant la fronde, l'AFR a donc reculé : la piste de réflexion de la TSER a été « abandonnée par le gouvernement et les régions », explique l'Association.
L'affaire a pris un tour très politique lorsque le parti Les Républicains a commencé à accuser le gouvernement et François Hollande de renier leur promesse de ne plus augmenter les impôts d'ici la fin du quinquennat. Manuel Valls pourrait faire de nouvelles propositions le 29 septembre, durant le congrès des régions qui se tient à Reims.
Cette taxe devait rapporter 600 millions d'euros. Mais voilà, depuis plusieurs présidents de droite de région ont fait part de leur opposition. C'est notamment le cas de Xavier Bertrand pour les Hauts-de-France, et Christian Estrosi en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Devant la fronde, l'AFR a donc reculé : la piste de réflexion de la TSER a été « abandonnée par le gouvernement et les régions », explique l'Association.
L'affaire a pris un tour très politique lorsque le parti Les Républicains a commencé à accuser le gouvernement et François Hollande de renier leur promesse de ne plus augmenter les impôts d'ici la fin du quinquennat. Manuel Valls pourrait faire de nouvelles propositions le 29 septembre, durant le congrès des régions qui se tient à Reims.