La croissance mondiale sera plus lente que prévu initialement, a annoncé Christine Lagarde, la directrice du Fonds monétaire international, durant le World Government Summit qui se tient à Dubaï. Une baisse de l’activité qui pourrait provoquer une « tempête économique », a-t-elle prévenu. L’institution de Washington avait déjà revu à la baisse sa prévision pour la croissance mondiale, à 3,5% (soit 0,2 point de moins). Cette fois, il s’agit de tirer la lanterne rouge, c’est la raison pour laquelle Christine Lagarde a alerté les dirigeants du monde, ciblant quatre « nuages » dans le ciel de l’économie mondiale.
Le premier de ces obstacles, c’est le regain des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. L’administration Trump impose des tarifs douaniers sur la moitié des importations chinoises commercialisées sur le territoire américain ; des taxes que Pékin n’a pas tardé à répercuter à son tour. Les deux pays ont marqué une pause, la Chine en particulier a accepté des concessions. Une nouvelle réunion de haut niveau entre les deux parties est programmée en mars. Le second « nuage », c’est le resserrement des taux d’emprunt, alors que les États et les ménages sont déjà fortement endettés.
Christine Lagarde pointe également du doigt le Brexit : l’hypothèse d’une sortie du Royaume-Uni sans accord de divorce avec l’Union européenne est de plus en plus probable. Enfin, le ralentissement de l’économie chinoise, en pleine phase d’atterrissage, va provoquer mécaniquement une baisse de la croissance mondiale. Ces nuages risquent de s’accumuler et créer une « tempête » qui va peser sur toutes les économies du globe, selon le FMI.
Le premier de ces obstacles, c’est le regain des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. L’administration Trump impose des tarifs douaniers sur la moitié des importations chinoises commercialisées sur le territoire américain ; des taxes que Pékin n’a pas tardé à répercuter à son tour. Les deux pays ont marqué une pause, la Chine en particulier a accepté des concessions. Une nouvelle réunion de haut niveau entre les deux parties est programmée en mars. Le second « nuage », c’est le resserrement des taux d’emprunt, alors que les États et les ménages sont déjà fortement endettés.
Christine Lagarde pointe également du doigt le Brexit : l’hypothèse d’une sortie du Royaume-Uni sans accord de divorce avec l’Union européenne est de plus en plus probable. Enfin, le ralentissement de l’économie chinoise, en pleine phase d’atterrissage, va provoquer mécaniquement une baisse de la croissance mondiale. Ces nuages risquent de s’accumuler et créer une « tempête » qui va peser sur toutes les économies du globe, selon le FMI.