Shinzo Abe, premier ministre du Japon, serait en train de prendre en main cet embargo dans le cadre de sa nouvelle stratégie militaire pour le pays. Fort d’un deuxième mandat très rare pour un premier ministre japonais et d’une opinion publique très favorable, il pourrait revenir sur cet embargo qui est constitué de trois principes : depuis 1967 le Japon n’a pas le droit d’exporter d’armes vers des pays communistes, impliqués dans des conflits internationaux ou soumis à des sanctions des Nations Unies.
Mais le résultat final de cet embargo a été une quasi-totale absence d’exportation d’armes et un secteur de recherche et développement uniquement en partenariat avec les Etats-Unis.
Shinzo Abe, loin de vouloir devenir un marchand de guerre, espère ainsi faisant améliorer les ventes du secteur de l’armement du Japon en ouvrant les exportations à des marchés actuellement fermés par cet embargo. En effet, parmi les changements prévus dans la politique d’exportation, le Japon s’autoriserait à vendre des armes à des pays impliqués dans un conflit international comme Israël qui, en 2013, a acheté des avions à l’américain Lockheed Martin.
En ouvrant ce marché, les entreprises japonaises spécialisées dans l’armement telles que Mitsubishi Heavy Industries ou Kawasaki Heavy Industries pourraient participer à de nombreux appels d’offres qui leur sont actuellement fermés.
Mais cette volonté de Shinzo Abe risque d’avoir d’importantes conséquences politiques en Asie notamment au niveau des relations avec la Chine et la Corée du Sud qui restent très critiques par rapport au Japon et son refus de reconnaître sa politique d’invasion menée durant la Seconde Guerre Mondiale. Un sujet qui revient régulièrement sur le devant des médias.
Mais le résultat final de cet embargo a été une quasi-totale absence d’exportation d’armes et un secteur de recherche et développement uniquement en partenariat avec les Etats-Unis.
Shinzo Abe, loin de vouloir devenir un marchand de guerre, espère ainsi faisant améliorer les ventes du secteur de l’armement du Japon en ouvrant les exportations à des marchés actuellement fermés par cet embargo. En effet, parmi les changements prévus dans la politique d’exportation, le Japon s’autoriserait à vendre des armes à des pays impliqués dans un conflit international comme Israël qui, en 2013, a acheté des avions à l’américain Lockheed Martin.
En ouvrant ce marché, les entreprises japonaises spécialisées dans l’armement telles que Mitsubishi Heavy Industries ou Kawasaki Heavy Industries pourraient participer à de nombreux appels d’offres qui leur sont actuellement fermés.
Mais cette volonté de Shinzo Abe risque d’avoir d’importantes conséquences politiques en Asie notamment au niveau des relations avec la Chine et la Corée du Sud qui restent très critiques par rapport au Japon et son refus de reconnaître sa politique d’invasion menée durant la Seconde Guerre Mondiale. Un sujet qui revient régulièrement sur le devant des médias.