La lire turque fait plonger la production de noisettes
La lire turque subit depuis de nombreux mois une inquiétante chute de son cours vis-à-vis du dollar. En fait, la monnaie du pays a perdu la moitié de sa valeur par rapport à la devise américaine cette année. C'est la conséquence de la politique économique imposée par Recep Tayyip Erdoğan, le président turc, qui entend ainsi relancer les exportations du pays. Seul problème, une lire aussi bas enchérit aussi les importations.
Les producteurs de noisettes sont aux abois : ils n'ont plus les moyens d'importer de l'étranger les engrais et la matière première nécessaire à la culture des noisettes dont la Turquie est le premier producteur mondial (70% du total des récoltes dans le monde). Les exploitants préfèrent abandonner les fruits à coques pour des emplois plus rémunérateurs.
Les producteurs de noisettes sont aux abois : ils n'ont plus les moyens d'importer de l'étranger les engrais et la matière première nécessaire à la culture des noisettes dont la Turquie est le premier producteur mondial (70% du total des récoltes dans le monde). Les exploitants préfèrent abandonner les fruits à coques pour des emplois plus rémunérateurs.
Des noisettes qui se raréfient
Pour Ferrero, c'est une catastrophe qui s'annonce : les noisettes sont un composant essentiel du Nutella. L'entreprise achète d'ailleurs un tiers de la production turque ! De quoi craindre des hausses de prix, voire tout simplement une pénurie de la pâte à tartiner. Certains consommateurs s'interrogent d'ailleurs sur l'opportunité de faire des réserves, ce qui accélérerait les difficultés d'approvisionnement.
Toutefois, Ferrero cherche à rassurer les consommateurs. Dans Le Parisien, un porte-parole de la filiale française, désireuse d'éviter les ruées sur le Nutella, explique ne pas prévoir de pénurie. « Ferrero n'a pas eu écho de difficultés d'approvisionnement », détaille-t-il. Le message va-t-il passer auprès des amateurs ?
Toutefois, Ferrero cherche à rassurer les consommateurs. Dans Le Parisien, un porte-parole de la filiale française, désireuse d'éviter les ruées sur le Nutella, explique ne pas prévoir de pénurie. « Ferrero n'a pas eu écho de difficultés d'approvisionnement », détaille-t-il. Le message va-t-il passer auprès des amateurs ?