La rapporteure belge du texte, Frédérique Ries, n’a pas mâché ses mots : « Le plastique empoisonne nos mers, il tue leurs habitants et il nous menace, nous, au bout de la chaîne. Il était urgent d'agir ». Le Parlement européen a donc voté pour l’interdiction de ces accessoires en plastique à usage unique, dont une bonne partie finit par se retrouver dans la nature. Chaque année, ce sont 8 millions d’objets de ce type qui se déversent dans les océans. L’interdiction de la directive européenne porte sur les cotons-tiges, les pailles, ou encore les touillettes à café.
Le Parlement européen entend également interdire les produits d’une dizaine de catégories si des alternatives peuvent être trouvées. Cela concerne les couverts, les bâtonnets pour les ballons, ou bien les assiettes. Les députés ont également l’ambition de réduire la consommation d’emballage en plastique des aliments prêts à consommer, tout en poussant les industriels à améliorer l’étiquetage et la conception de ces produits. L’Union européenne veut aussi s’occuper des plastiques oxodégradables, c’est à dire les produits étiquetés comme biodégradables… mais qui ne le sont pas vraiment.
Les gobelets et les récipients alimentaires en polystyrène expansé sont également dans la ligne de mire des autorités européennes. La directive ne s’arrête pas en si bon chemin. Elle met en place une obligation de couverture des coûts de collecte et de recyclage des filtres à cigarettes à compter de 2023 pour les industriels du tabac. Le texte contient aussi un objectif de collecte de 90% pour les bouteilles en plastique à l’horizon 2029.
Le Parlement européen entend également interdire les produits d’une dizaine de catégories si des alternatives peuvent être trouvées. Cela concerne les couverts, les bâtonnets pour les ballons, ou bien les assiettes. Les députés ont également l’ambition de réduire la consommation d’emballage en plastique des aliments prêts à consommer, tout en poussant les industriels à améliorer l’étiquetage et la conception de ces produits. L’Union européenne veut aussi s’occuper des plastiques oxodégradables, c’est à dire les produits étiquetés comme biodégradables… mais qui ne le sont pas vraiment.
Les gobelets et les récipients alimentaires en polystyrène expansé sont également dans la ligne de mire des autorités européennes. La directive ne s’arrête pas en si bon chemin. Elle met en place une obligation de couverture des coûts de collecte et de recyclage des filtres à cigarettes à compter de 2023 pour les industriels du tabac. Le texte contient aussi un objectif de collecte de 90% pour les bouteilles en plastique à l’horizon 2029.