Le remplaçant de David Davies, parti avec pertes et fracas du gouvernement de Theresa May, demande une « certaine conditionnalité » entre les deux parties. Selon lui, l’article 50 du traité de Lisbonne, qui a été enclenché par la Première ministre pour sortir le Royaume-Uni de l’Union européenne, contient de « nouveaux détails », parmi lesquels l’obligation d’un accord-cadre avec Bruxelles. Pour Dominic Raab, les deux parties sont liées.
« Vous ne pouvez pas avoir d'un côté une partie remplissant toutes les conditions et de l'autre une partie qui ne les remplit pas, ou qui va doucement, ou qui ne s'engage pas », a-t-il encore expliqué dans une interview pour le Sunday Telegraph. Paradoxalement, c’est surtout le gouvernement britannique qui ne remplit pas ses obligations en ne cessant d’envoyer des messages contradictoires à Bruxelles. Londres s’est engagé en décembre dernier à vers de 39 à 44 milliards d’euros dans le cadre de l’accord sur les modalités de sortie du pays de l’UE.
Le ministre du Brexit entend donc conditionner le versement de cette somme à la signature d’un accord commercial avec l’Union européenne. Philip Hammond, le ministre des Finances, a toutefois considéré que Londres devait honorer ses engagements financiers, y compris en l’absence d’un accord commercial. C’est le 30 mars que le divorce sera consommé. Les discussions se poursuivent pour ce fameux accord, des négociations qui doivent s’achever en octobre.
« Vous ne pouvez pas avoir d'un côté une partie remplissant toutes les conditions et de l'autre une partie qui ne les remplit pas, ou qui va doucement, ou qui ne s'engage pas », a-t-il encore expliqué dans une interview pour le Sunday Telegraph. Paradoxalement, c’est surtout le gouvernement britannique qui ne remplit pas ses obligations en ne cessant d’envoyer des messages contradictoires à Bruxelles. Londres s’est engagé en décembre dernier à vers de 39 à 44 milliards d’euros dans le cadre de l’accord sur les modalités de sortie du pays de l’UE.
Le ministre du Brexit entend donc conditionner le versement de cette somme à la signature d’un accord commercial avec l’Union européenne. Philip Hammond, le ministre des Finances, a toutefois considéré que Londres devait honorer ses engagements financiers, y compris en l’absence d’un accord commercial. C’est le 30 mars que le divorce sera consommé. Les discussions se poursuivent pour ce fameux accord, des négociations qui doivent s’achever en octobre.