Des paniers qui augmentent de 8,3% en moyenne
L'observatoire des prix de la grande consommation 2022 réalisé par Familles Rurales montre que pour manger sainement en suivant les règles du Plan National Nutrition Santé (PNNS), il en revient à 734 euros par mois pour le panier « premier prix ». C'est 814 euros avec les marques nationales, et 1.179 euros pour les adeptes du bio. Ces paniers se destinent à une famille de quatre personnes.
Il est cependant possible de payer encore moins cher en faisant varier la composition du panier. Dans ce cas, on atteint 477 euros par mois, un montant en hausse de 6% sur un an. Un taux similaire à celui de l'inflation globale relevée en France, et deux fois moins élevé que que l'inflation sur les produits alimentaires (12% l'an dernier).
Il est cependant possible de payer encore moins cher en faisant varier la composition du panier. Dans ce cas, on atteint 477 euros par mois, un montant en hausse de 6% sur un an. Un taux similaire à celui de l'inflation globale relevée en France, et deux fois moins élevé que que l'inflation sur les produits alimentaires (12% l'an dernier).
Manger sain est intéressant pour le budget
Familles Rurales relève que le prix des produits sains ont augmenté de 8,3% : bien sûr, c'est un chiffre élevé qui dépasse celui de l'inflation globale, mais cela reste tout de même un cran en-dessous de la hausse des prix constatée pour les produits alimentaires dans leur ensemble. Cela s'explique par le fait que les produits les plus sains sont « généralement les aliments les moins transformés et dont la production nécessite un moindre nombre d’intermédiaires et pas ou peu de transformateurs », explique l'association.
Le bio subit ainsi une hausse des prix limitée à 4,3% sur un an. C'est deux fois moins rapide que pour les marques nationales (+8,5%) ou encore les marques premier prix qui ont augmenté de 8,1%. Ça n'enlève rien au fait que les produits bio demeurent toujours inabordables pour les ménages les plus modestes.
Le bio subit ainsi une hausse des prix limitée à 4,3% sur un an. C'est deux fois moins rapide que pour les marques nationales (+8,5%) ou encore les marques premier prix qui ont augmenté de 8,1%. Ça n'enlève rien au fait que les produits bio demeurent toujours inabordables pour les ménages les plus modestes.