Les chiffres publiés par Eurostat sont encourageants. Le taux de chômage dans la zone euro pour le mois de mai s’établit en effet à 8,4% de la population active. C’est encore un peu plus élevé qu’avant le début de la crise où ce taux s’élevait à seulement 7,5%. Mais les pays de la zone euro sont désormais bien loin des 12,3% enregistrés au beau milieu de l’année 2013... La reprise économique qui s’est installée ces derniers mois a permis de résorber petit à petit le chômage. La croissance mondiale a fait rebondir l’activité partout dans le monde, y compris donc en Europe.
Certains pays s’en sortent mieux que d’autres, bien sûr. Ainsi, l’Allemagne et l’Autriche affichent des taux de chômage particulièrement faibles : respectivement 3,4% et 4,6%. L’Irlande, qui au plus fort de la crise présentait un taux de 15,5% en 2012, peut s’enorgueillir d’être descendue à 5,3% désormais. Des pays qui ont subi la crise de plein fouet, comme la Grèce ou le Portugal, bénéficient eux aussi du rebond de l’activité économique. Certes, ces deux pays partent de loin mais tout de même : le taux de chômage a baissé de près de deux points au Portugal (7,3%) et en Grèce (20,1%) en un an.
Quant à la France, la tendance est à la baisse certes, mais dans des proportions bien plus mesurées que la plupart de ses voisins. Le chômage a reculé de 9% entre 2015 et 2017, soit autant que le Danemark... où le plein emploi est de rigueur, ce qui est loin d’être le cas dans l’Hexagone avec 9,2%. Les pouvoirs publics ont longtemps freiné avant de se lancer dans des réformes structurelles d’importance, pour relancer la compétitivité des entreprises et abaisser le niveau des dépenses. Le gouvernement mis en place par Emmanuel Macron a été salué par le FMI pour le nombre de réformes entreprises. Les premiers résultats mettront du temps avant d’être lisibles.
Certains pays s’en sortent mieux que d’autres, bien sûr. Ainsi, l’Allemagne et l’Autriche affichent des taux de chômage particulièrement faibles : respectivement 3,4% et 4,6%. L’Irlande, qui au plus fort de la crise présentait un taux de 15,5% en 2012, peut s’enorgueillir d’être descendue à 5,3% désormais. Des pays qui ont subi la crise de plein fouet, comme la Grèce ou le Portugal, bénéficient eux aussi du rebond de l’activité économique. Certes, ces deux pays partent de loin mais tout de même : le taux de chômage a baissé de près de deux points au Portugal (7,3%) et en Grèce (20,1%) en un an.
Quant à la France, la tendance est à la baisse certes, mais dans des proportions bien plus mesurées que la plupart de ses voisins. Le chômage a reculé de 9% entre 2015 et 2017, soit autant que le Danemark... où le plein emploi est de rigueur, ce qui est loin d’être le cas dans l’Hexagone avec 9,2%. Les pouvoirs publics ont longtemps freiné avant de se lancer dans des réformes structurelles d’importance, pour relancer la compétitivité des entreprises et abaisser le niveau des dépenses. Le gouvernement mis en place par Emmanuel Macron a été salué par le FMI pour le nombre de réformes entreprises. Les premiers résultats mettront du temps avant d’être lisibles.