
(c) Shutterstock/EconomieMatin
Le calcul est simple. Le cabinet a additionné les 16,3 milliards d’euros de dépenses de santé imputables au tabagisme, avec les 3,3 milliards d’impôts que ne paieront jamais les fumeurs morts prématurément, et les 55 millions engloutis dans la prévention et la recherche. Si le décompte devait en rester là, le prix du paquet de cigarettes aurait vocation à… baisser.
Car l’État encaisse 14 milliards d’euros en taxes et TVA sur les paquets de cigarettes, ainsi que les 6,6 milliards de retraites qui ne seront pas reversés aux fumeurs à la mortalité précoce. L’impact final est même positif, de 1 milliard d’euro : le prix du paquet devrait donc, dans ce schéma, s’établir à 6,62 euros, soit 38 centimes de moins que le prix du paquet de référence.
Mais le calcul ne s’arrête pas là. Le cabinet y ajoute en effet les 16 milliards d’euros de productivité perdue par les entreprises, une somme due à l’absence des travailleurs fumeurs… ou de leur mort. En tout et pour tout, le prix « réel » du paquet de cigarettes devrait être de 13,07 euros pour éponger le vrai coût du tabagisme en France.
Car l’État encaisse 14 milliards d’euros en taxes et TVA sur les paquets de cigarettes, ainsi que les 6,6 milliards de retraites qui ne seront pas reversés aux fumeurs à la mortalité précoce. L’impact final est même positif, de 1 milliard d’euro : le prix du paquet devrait donc, dans ce schéma, s’établir à 6,62 euros, soit 38 centimes de moins que le prix du paquet de référence.
Mais le calcul ne s’arrête pas là. Le cabinet y ajoute en effet les 16 milliards d’euros de productivité perdue par les entreprises, une somme due à l’absence des travailleurs fumeurs… ou de leur mort. En tout et pour tout, le prix « réel » du paquet de cigarettes devrait être de 13,07 euros pour éponger le vrai coût du tabagisme en France.