À la fin du mois d’octobre, le déficit budgétaire français s’établissait à 87 milliards d’euros. Il y a un an, à la même époque, il s’affichait à 77,1 milliards… Les dépenses sont de 332,4 milliards, un chiffre en progression de 1,2% à périmètre courant par rapport à octobre 2017 où elles étaient de 328,3 milliards. Sur le même mois, les recettes ont augmenté : la TVA a généré 127,7 milliards d’euros (+1,4%), les recettes non fiscales progressent de 0,3 milliard. Les comptes spéciaux sont dans le rouge de 8,5 milliards (+300 millions).
Conscient de la problématique budgétaire, Bruno Le Maire a tout de même indiqué cette semaine que la baisse des impôts allait s’accélérer, une exigence des « gilets jaunes ». Le gouvernement entend mieux rémunérer le travail, « condition du redressement de la France », a assuré le ministre de l’Économie. Il lui faudra aussi trouver de nouvelles économies à réaliser et des dépenses à réduire. On n’en prend pas le chemin…
Sur l’ensemble de l’année, le gouvernement prévoyait un déficit budgétaire de 80 milliards d’euros, avant de le revoir à hausse dans le projet de loi de finances 2019 où il doit finalement s’établir à 81,3 milliards (contre 67,8 milliards l’an dernier). L’État doit prendre à sa charge le coût des baisses de prélèvements sociaux.