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Le déficit public attendu à 8,1% du PIB pour l’année 2021





Le 3 Novembre 2021, par Paul Laurent

Au printemps 2021, le déficit public devait atteindre 9% du PIB pour 2021 selon le gouvernement, puis fin septembre, cette prévision a été revue à la baisse et devait être de 8,4% du PIB. Selon les dernières estimations du gouvernement, le déficit public devrait finalement atteindre 8,1% du PIB pour l’année 2021.


L’objectif du gouvernement : répondre à l’intérêt général

janeb13/Pixabay
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Olivier Dussopt, le ministre délégué aux Comptes publics, explique lors d’une interview pour les Echos que le gouvernement s’efforce à réduire le déficit public. Celui-ci était supérieur à 9% du PIB en 2020 et devrait atteindre 5% du PIB en 2022. Pour Olivier Dussopt, le gouvernement finance « les priorités définies par le président de la République, et qui répondent à l'intérêt général », tout en réduisant le déficit. Il prévient que « si nous dépassons les 6,25 % de croissance cette année, les recettes supplémentaires seront affectées à la réduction du déficit 2021 ».

Le Covid a créé environ 165 milliards d’euros de dettes à l’Etat français. Pour aider à se désendetter, le gouvernement veut utiliser les recettes fiscales supplémentaires. « Nous nous désendettons : nous tablons sur une dette publique de 115,3 % du PIB fin 2021 alors que nous attendions initialement 118 %, et de 113,5 % en 2022 contre 116 % prévu auparavant », a-t-il déclaré aux Echos.

Une croissance de 6,6% pour 2021 selon l’Insee

Le 29 octobre 2021, l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) a annoncé que la croissance minimale pour l’année 2021 devrait être de 6,6% et ce, même si le taux de croissance serait nul au quatrième semestre de l’année. « Nous anticipons dans le projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2,9 milliards d'euros de cotisations supplémentaires avec l'augmentation de la masse salariale, ainsi que 1,5 milliard de hausse de rentrées de TVA et 800 millions de plus pour les droits de mutation à titre onéreux », explique le ministre délégué aux Comptes publics.

Malgré la forte reprise, Olivier Dussopt prévient que les dépenses publiques pour aider les ménages français à faire face à la hausse des prix de l’énergie sont fortes. Ainsi, l’indemnité inflation sera versée aux 38 millions de Français gagnant moins de 2000 euros par mois, soit une dépense de 3,8 milliards supplémentaires pour l’Etat. « Il faut aussi rajouter le chèque énergie ou le bouclier tarifaire sur les prix de l'électricité, avec un coût annuel de 5,1 milliards », explique Olivier Dussopt. Pour lui, dans ce contexte, « l'Etat perd plus qu'il ne gagne ».




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