Leclerc drive : 4 milliards d'euros à la fin de l'année
Michel-Édouard Leclerc, président du Comité stratégique de l'entreprise, a dévoilé devant les caméras de LCI que le distributeur allait arriver à la fin de l'année « à un chiffre d'affaires de 4 milliards sur le drive, chiffre d'affaires qu'on comptait faire en 2024 ». L'épidémie et les mesures de confinement ont représenté un « formidable accélérateur dans la digitalisation de la relation client », qui doit commander ses courses sur le site internet de Leclerc, puis aller les chercher en voiture. Le système Drive a connu une explosion de son usage au printemps pendant le premier confinement, un intérêt relancé avec le reconfinement du mois de novembre.
La croissance du drive s'établit à 40 % d'une année sur l'autre, selon le dirigeant. Cette réussite se réalise au détriment de la fréquentation dans les grandes surfaces qui, elle, a fortement reculé : « Il y a beaucoup moins de gens qui viennent dans les magasins cette année par rapport à l'année dernière, a-t-il estimé. Simplement, les paniers sont plus gros », explique Michel-Édouard Leclerc. Le commerce en ligne confirme sa popularité grandissante chez les consommateurs qui n'ont pas eu d'autre choix que de changer leurs habitudes.
La croissance du drive s'établit à 40 % d'une année sur l'autre, selon le dirigeant. Cette réussite se réalise au détriment de la fréquentation dans les grandes surfaces qui, elle, a fortement reculé : « Il y a beaucoup moins de gens qui viennent dans les magasins cette année par rapport à l'année dernière, a-t-il estimé. Simplement, les paniers sont plus gros », explique Michel-Édouard Leclerc. Le commerce en ligne confirme sa popularité grandissante chez les consommateurs qui n'ont pas eu d'autre choix que de changer leurs habitudes.
Tendance lourde du marché
Et les enseignes de grande distribution ont dû suivre, même si certaines d'entre elles ont su anticiper ces changements, à l'image de Leclerc et de son drive. Devant le succès du système, tous les distributeurs ont mis les bouchées doubles pour répondre à une demande qui ne devrait pas s'éteindre même après la fin de la crise sanitaire. Celle-ci n'arrivera pas avant plusieurs mois, le temps de la campagne de vaccination. Et il est probable que les consommateurs se soient habitués au confort des drive et des solutions en ligne.
Le secteur du commerce alimentaire en ligne a enregistré une croissance de 61 % durant les deux dernières semaines, poussé par le drive. Les chiffres de Nielsen indiquent que l'e-commerce en France a gagné « 4 à 5 ans de parts de marché » en raison de la crise sanitaire. Le segment du commerce en ligne a gagné 7,8 % en moyenne (soit 2 points de plus par rapport à l'année précédente) au sein du secteur des achats alimentaires.
Le secteur du commerce alimentaire en ligne a enregistré une croissance de 61 % durant les deux dernières semaines, poussé par le drive. Les chiffres de Nielsen indiquent que l'e-commerce en France a gagné « 4 à 5 ans de parts de marché » en raison de la crise sanitaire. Le segment du commerce en ligne a gagné 7,8 % en moyenne (soit 2 points de plus par rapport à l'année précédente) au sein du secteur des achats alimentaires.