Le scandale du programme PRISM dévoilé par Edward Snowden a fait prendre conscience aux hauts dirigeants politiques et aux entreprises du monde entier à quel point les données informatiques sont sensibles. La question de la sécurité de ces données, à la vue de l'ampleur de l'espionnage réalisé par la NSA, devient donc un point névralgique de la stratégie d'une entreprise. Les gouvernements eux-mêmes, étonnés par l'ampleur de ce scandale ayant touché même les réunions de l'ONU, ont pris des mesures radicales. Ainsi, le gouvernement français a demandé aux membres du gouvernement de ne plus utiliser les téléphones personnels pour des conversations sensibles.
Le spécialiste de l'informatique et de la sécurité Bull a donc présenté mercredi 2 octobre 2013 aux Assises de la sécurité informatique qui se tiennent à Monaco sa solution : un smartphone ultra-sécurisé destiné aux entreprises.
Ce nouveau smartphone, baptisé « Hoox », présente toutes les caractéristiques d'un smartphone classique avec, en plus, les derniers développement en matière de sécurité informatique. Il est présenté comme sécurisé de A à Z, que ce soit au niveau logiciel ou au niveau matériel. Il est donc la réponse aux problèmes de piratage de smartphones qui « ne sont plus de la science-fiction » pour le vice-président exécutif de la division cybersécurité de la société française, Frank Greverie.
« Hoox » sera commercialisé dès janvier 2014 au prix d'environ 2 000 euros mais ne sera pas disponible pour les particuliers.
Le nouveau smartphone de Bull utilise un Système Opératif basé sur le système Android de Google mais dont l'entière sécurité a été améliorée et développée par les équipes de Bull. Capteur biométrique et puce de chiffrement des données viennent compléter la sécurité de l'appareil rendant quasi-impossible un piratage.