La rumeur courait depuis quelques jours d'une augmentation sensible du prix du carburant en 2018, notamment les tarifs du diesel. Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a confirmé la hausse de 10% des taxes sur ce carburant en 2018, l'objectif de l'exécutif étant d'aligner la fiscalité du diesel et de l'essence. Ramené en euros, cette augmentation représente 7,8 centimes par litre. La baisse des prix du pétrole enregistrée depuis le début de l'année (8 centimes) sera donc complètement absorbée par cette augmentation des taxes.
Le diesel n'est pas le seul carburant dans la ligne de mire du gouvernement. Christophe Castaner confirme également la hausse du prix de l'essence, qui sera de l'ordre de 3,9 centimes par litre. Les taxes augmenteront donc pour les deux carburants, mais plus vite pour le diesel, toujours dans l'idée d'aligner les deux fiscalités. D'ici à la fin du quinquennat, selon les calculs de l'Union française des industries pétrolières (UFIP), la hausse sur les taxes sur le diesel atteindrait 31 centimes sur le litre. Et de moitié moins pour le litre d'essence (15 centimes).
Des hausses qui ne font pas, on s'en doute, les affaires des automobilistes. L'association Diésélistes de France, qui regroupe les entreprises spécialisées dans cette motorisation, ne conteste pas, sur le principe, l'alignement des fiscalités. Pourquoi favoriser un carburant sur l'autre ? En revanche, on se demande pourquoi le gouvernement a fait le choix d'ajouter des taxes plutôt que simplement baisser les taxes sur l'essence afin de favoriser la convergence.
Le diesel n'est pas le seul carburant dans la ligne de mire du gouvernement. Christophe Castaner confirme également la hausse du prix de l'essence, qui sera de l'ordre de 3,9 centimes par litre. Les taxes augmenteront donc pour les deux carburants, mais plus vite pour le diesel, toujours dans l'idée d'aligner les deux fiscalités. D'ici à la fin du quinquennat, selon les calculs de l'Union française des industries pétrolières (UFIP), la hausse sur les taxes sur le diesel atteindrait 31 centimes sur le litre. Et de moitié moins pour le litre d'essence (15 centimes).
Des hausses qui ne font pas, on s'en doute, les affaires des automobilistes. L'association Diésélistes de France, qui regroupe les entreprises spécialisées dans cette motorisation, ne conteste pas, sur le principe, l'alignement des fiscalités. Pourquoi favoriser un carburant sur l'autre ? En revanche, on se demande pourquoi le gouvernement a fait le choix d'ajouter des taxes plutôt que simplement baisser les taxes sur l'essence afin de favoriser la convergence.