La fin de semaine a été l’occasion pour l’exécutif de mettre une grosse pression sur Ford afin que l’entreprise finance la réindustrialisation de l’usine de Blanquefort, près de Bordeaux. Vendredi, Emmanuel Macron a déclaré que l’État allait « forcer » le constructeur américain à payer pour la revitalisation du site. Samedi, c’est Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État à l’Économie, d’annoncer que le gouvernement pouvait pousser Ford à mettre sur la table les millions d’euros nécessaires à la reconversion de l’usine.
Ce dimanche, nouvelle salve de Bruno Le Maire. Dans Le Parisien Dimanche, le ministre de l’Économie précise les intentions du gouvernement : « J'ai également demandé à Ford qu'il affecte 20 millions d'euros à la réindustrialisation du territoire. Ils se sont engagés à revenir vers nous en début de semaine ». L’administration doit donner ce lundi son avis sur le plan social mis en place par Ford ; il faut s’attendre à ce que l’exécutif pousse l’entreprise à muscler ses propositions de suivi des salariés de l’usine de Blanquefort.
Bruno Le Maire veut que ce plan social soit « généreux et solide ». L’entreprise a déjà annoncé des mesures d’aide au retour à l’emploi et à des formations. « Ford doit aussi prendre à sa charge la dépollution », assure le ministre. Ford, dont la volonté de fermer le site remonte au début de l’année dernière, a refusé l’offre de reprise de Punch Powerglide. Le constructeur est présent à Blanquefort depuis 1972.
Ce dimanche, nouvelle salve de Bruno Le Maire. Dans Le Parisien Dimanche, le ministre de l’Économie précise les intentions du gouvernement : « J'ai également demandé à Ford qu'il affecte 20 millions d'euros à la réindustrialisation du territoire. Ils se sont engagés à revenir vers nous en début de semaine ». L’administration doit donner ce lundi son avis sur le plan social mis en place par Ford ; il faut s’attendre à ce que l’exécutif pousse l’entreprise à muscler ses propositions de suivi des salariés de l’usine de Blanquefort.
Bruno Le Maire veut que ce plan social soit « généreux et solide ». L’entreprise a déjà annoncé des mesures d’aide au retour à l’emploi et à des formations. « Ford doit aussi prendre à sa charge la dépollution », assure le ministre. Ford, dont la volonté de fermer le site remonte au début de l’année dernière, a refusé l’offre de reprise de Punch Powerglide. Le constructeur est présent à Blanquefort depuis 1972.