Une dette toujours plus lourde
Les finances publiques plient sous le poids de la dette. L'an dernier, l'endettement de la France représentait 111,6% de son produit intérieur brut. À l'horizon 2027, le gouvernement prévoit une baisse très modeste à 110,9%. En revanche, l'exécutif veut repasser sous le seuil des 3% de déficit, le seuil européen. Cet effort va être engagé par le gouvernement qui veut « accélérer le rythme de désendettement de la France », a affirmé Bruno Le Maire au micro de BFMTV et RMC.
Ce jeudi, le ministre de l'Économie présentera le programme de stabilité de la France pour la période 2023-2027. À cette occasion, Bercy donnera ses prévisions de croissance et surtout, le ministère affinera la trajectoire des finances publiques. L'heure du « quoi qu'il en coûte » est bel et bien terminé. Durant la crise sanitaire, où il a fallu soutenir l'économie à bout de bras, le pays a emprunté tous azimuts à des taux très avantageux.
Ce jeudi, le ministre de l'Économie présentera le programme de stabilité de la France pour la période 2023-2027. À cette occasion, Bercy donnera ses prévisions de croissance et surtout, le ministère affinera la trajectoire des finances publiques. L'heure du « quoi qu'il en coûte » est bel et bien terminé. Durant la crise sanitaire, où il a fallu soutenir l'économie à bout de bras, le pays a emprunté tous azimuts à des taux très avantageux.
Un désendettement indispensable pour les finances publiques
Et rebelote lorsque l'inflation galopante a dévoré le pouvoir d'achat. Mais désormais, les taux d'intérêt tournent autour de 3% pour les obligations françaises à 10 ans. La charge de la dette pèse de plus en plus lourd : 53,2 milliards d'euros l'an dernier, selon l'Insee, soit une augmentation de 15,1 milliards sur un an ! « Un point de taux d'intérêt en plus sur la dette française, c'est à horizon 2027 quinze milliards d'euros de charge supplémentaire sur la dette publique française », a déploré Bruno Le Maire.
Le locataire de Bercy poursuit : « Claquer de l'argent pour la charge uniquement parce que les taux d'intérêt ont augmenté, je trouve que c'est autant d'argent qui aurait pu aller vers les hôpitaux, vers les collèges, vers les crèches, vers les universités, vers les investissements verts, vers la décarbonation de notre économie ». Au vu de ces conditions, le gouvernement a manifestement l'intention de resserrer les cordons de la bourse…
Le locataire de Bercy poursuit : « Claquer de l'argent pour la charge uniquement parce que les taux d'intérêt ont augmenté, je trouve que c'est autant d'argent qui aurait pu aller vers les hôpitaux, vers les collèges, vers les crèches, vers les universités, vers les investissements verts, vers la décarbonation de notre économie ». Au vu de ces conditions, le gouvernement a manifestement l'intention de resserrer les cordons de la bourse…