Trois centrales de deux réacteurs
Dans ce courrier envoyé le 12 septembre à Jean-Bernard Lévy, le PDG d'EDF, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire et la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne demandent la réalisation d'une « analyse des capacités de la filière nucléaire » pour un « programme de construction de réacteurs neufs type EPR2 en France ».
La lettre, consultée par Le Monde et Les Echos, donne à EDF jusqu'à la mi-2021 pour remettre ses éléments d'expertise. Mais l'électricien devra remettre d'ici le mois prochain un « état des lieux » qui comprendra les retours d'expérience de la construction des premiers EPR. Suivra, en décembre, une analyse sur la capacité de la filière à « répondre à l'exécution d'un programme de construction de trois paires de réacteurs sur trois sites distincts, chaque paire étant espacée de quatre ans ».
La lettre, consultée par Le Monde et Les Echos, donne à EDF jusqu'à la mi-2021 pour remettre ses éléments d'expertise. Mais l'électricien devra remettre d'ici le mois prochain un « état des lieux » qui comprendra les retours d'expérience de la construction des premiers EPR. Suivra, en décembre, une analyse sur la capacité de la filière à « répondre à l'exécution d'un programme de construction de trois paires de réacteurs sur trois sites distincts, chaque paire étant espacée de quatre ans ».
Hypothèse de travail
Ce qui ressemble fort à une feuille de route contient aussi, pour mars prochain, une « liste des plans d'actions de la filière lui permettant d'atteindre le niveau requis » en vue du lancement des travaux. Le ministère de la Transition écologique assure que ce courrier n'est qu'une hypothèse de travail : on souligne toutefois que les trois centrales à deux réacteurs EPR ont un « gain économique potentiel ».
Cette lettre intervient à un mauvais moment pour EDF, qui a annoncé de nouveaux reports et des coûts supplémentaires pour les centrales EPR de Flamanville (Manche) et Hinkley Point (Angleterre). La mise en chantier de réacteurs nucléaires de nouvelle génération risque bien, dans ce contexte, être politiquement et économiquement mal accueilli.
Cette lettre intervient à un mauvais moment pour EDF, qui a annoncé de nouveaux reports et des coûts supplémentaires pour les centrales EPR de Flamanville (Manche) et Hinkley Point (Angleterre). La mise en chantier de réacteurs nucléaires de nouvelle génération risque bien, dans ce contexte, être politiquement et économiquement mal accueilli.
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