Un protocole d'accord engageant d'ici la fin de l'année
C'est courant décembre que ce protocole sera signé, comme l'a indiqué à Reuters une source proche du dossier. Une fois le processus terminé, la nouvelle entité formée de PSA et de Fiat Chrysler (FCA) deviendra le quatrième constructeur automobile. Avec les ressources pour aller chercher Volkswagen, Toyota ou encore l'alliance Renault Nissan. John Elkann, le patron de FCA et de la holding familiale Exor, a estimé que les relations entre les familles Peugeot et Agnelli étaient très bonnes, ce qui facilite le rapprochement entre les deux groupes.
Exor sera l'actionnaire de référence de la nouvelle entité, tandis que John Elkann conservera le poste de président, comme c'est le cas aujourd'hui chez Fiat Chrysler. Si la holding reste fortement ancrée en Europe, elle s'intéresse de plus en plus à l'Asie. Une opportunité intéressante pour PSA-FCA : si les deux constructeurs sont très présents en Europe et aux États-Unis, la Chine est un marché notoirement plus difficile.
Exor sera l'actionnaire de référence de la nouvelle entité, tandis que John Elkann conservera le poste de président, comme c'est le cas aujourd'hui chez Fiat Chrysler. Si la holding reste fortement ancrée en Europe, elle s'intéresse de plus en plus à l'Asie. Une opportunité intéressante pour PSA-FCA : si les deux constructeurs sont très présents en Europe et aux États-Unis, la Chine est un marché notoirement plus difficile.
Plainte de General Motors contre Fiat Chrysler
Exor entend donc poursuivre sa politique d'acquisition d'entreprises dans tous les secteurs afin d'en améliore la rentabilité. Et il n'est pas question que la famille Agnelli quitte l'automobile : elle y est présente depuis 120 ans, a rappelé John Elkann, et elle y restera au moins pendant les dix prochaines années. La holding dispose d'une force de frappe de 3,6 milliards d'euros pour poursuivre ses investissements.
Reste une épine à retirer du pied de ce rapprochement. General Motors a porté plainte contre Fiat Chrysler pour racket et corruption liés aux négociations avec le syndicat UAW pour obtenir des avantages sur les rémunérations. Des accusations balayées du revers de la main par le président de Fiat Chrysler : elle ne modifiera rien durant le processus de fusion, assure-t-il encore.
Reste une épine à retirer du pied de ce rapprochement. General Motors a porté plainte contre Fiat Chrysler pour racket et corruption liés aux négociations avec le syndicat UAW pour obtenir des avantages sur les rémunérations. Des accusations balayées du revers de la main par le président de Fiat Chrysler : elle ne modifiera rien durant le processus de fusion, assure-t-il encore.