Journal de l'économie

Envoyer à un ami
Version imprimable

Le métier de géomètre-topographe en quatre questions





Le 1 Avril 2019, par Geomesure

Vous avez peut-être déjà croisé sur le bord de la route ces professionnels qui prennent des mesures avec des appareils spéciaux. Vous vous êtes déjà peut-être posé la question de savoir en quoi consiste leur travail, ce qu’ils font. Comment travaillent-ils ? Dans quelle mesure les professionnels, les particuliers et les collectivités territoriales font-ils appel à ces experts ?


Qu’est-ce qu’un géomètre-topographe ?

Grâce à ses multiples appareils de mesure, le géomètre-topographe va mesurer les propriétés d’un terrain et de son sous-sol. Son métier prend plusieurs formes. Il est le technicien qui procède aux mesures de terrain et d’objets s’y trouvant pour les représenter ensuite sur un support. Il travaille aussi bien pour des entreprises privées que des collectivités territoriales et des établissements publics. Il peut également effectuer des travaux de conception ou de maîtrise d’ouvrage. Il travaille en extérieur la plupart du temps, quelles que soient les conditions météorologiques. Il faut donc faire preuve d’une très bonne résistance au froid ainsi qu’aux intempéries.

De quel type de matériel ont-ils besoin ?

Pour effectuer les prises de mesure, les techniciens utilisent du matériel de topographie de plus en plus perfectionné. Celui qu’ils utilisent le plus fréquemment est le tachéomètre, mais ils ont aussi besoin d’une chaîne d’arpenteur, d’un distancemètre, d’un niveau optique, d’un scanner tridimensionnel, d’un GPS différentiel et de bien d’autres instruments de mesure et de représentation. Cela représente un investissement considérable. C’est pour cette raison que les géomètres-topographes travaillent davantage pour un bureau privé, une collectivité territoriale, de grandes entreprises du bâtiment ou encore pour des cabinets d’architectes.

Comment sont-ils formés ?

Les géomètres-topographes sont des techniciens qualifiés qui ont suivi une formation post bac spécifique . Il peut être issu d’un bac général ou professionnel à la suite duquel il intégrera un BTS. Durant deux ans, il apprendra toutes les techniques de son métier en alternant un enseignement théorique et de la pratique sur le terrain. Après l’obtention de ce diplôme, l’étudiant pourra s’orienter vers une école d’ingénieur et pourra poursuivre ses études jusqu’à obtenir un bac+5. Par ailleurs, il peut intégrer directement l’école d’ingénieur sans passer par le BTS en réussissant une prépa de deux ans. Cela permet de passer d’un niveau de technicien à une véritable expertise qui lui permettra de réaliser des projets plus complexes, et d’autre part de gagner un meilleur salaire. Les géomètres fonciers quant à eux doivent réaliser un stage pour pouvoir mettre en avant leur expertise dans ce domaine.

Quand fait-on appel à eux ?

Nous avons très souvent besoin de ces professionnels pour des tâches très diverses. Les services de l’État et les collectivités locales ont très souvent besoin d’un géomètre-topographe pour la cartographie, l’étude et les mesures du territoire ainsi que pour les travaux liés à la voirie. Ensuite, ils travaillent beaucoup pour les architectes et les entreprises spécialisées dans la construction de bâtiments privés et publics. Sur un chantier de construction, quelle que soit l’échelle, ils interviennent à plusieurs moments de la réalisation des travaux. Aujourd’hui, il y a aussi beaucoup de besoins dans le domaine de l’énergie, ce qui offre aux nouveaux diplômés de très belles opportunités d’avenir.

Contenu proposé par : Geomesure



Nouveau commentaire :
Twitter

Le JDE promeut la liberté d'expression, dans le respect des personnes et des opinions. La rédaction du JDE se réserve le droit de supprimer, sans préavis, tout commentaire à caractère insultant, diffamatoire, péremptoire, ou commercial.

France | Mémoire des familles, généalogie, héraldique | International | Entreprises | Management | Lifestyle | Blogs de la rédaction | Divers | Native Advertising | Juris | Art & Culture | Prospective | Immobilier, Achats et Ethique des affaires | Intelligence et sécurité économique - "Les carnets de Vauban"



Les entretiens du JDE

Tarek El Kahodi, président de l'ONG LIFE : "L’environnement est un sujet humanitaire quand on parle d’accès à l’eau" (2/2)

Tarek El Kahodi, président de l'ONG LIFE : "Il faut savoir prendre de la hauteur pour être réellement efficace dans des situations d’urgence" (1/2)

Jean-Marie Baron : "Le fils du Gouverneur"

Les irrégularisables

Les régularisables

Aude de Kerros : "L'Art caché enfin dévoilé"

Robert Salmon : « Voyages insolites en contrées spirituelles »

Antoine Arjakovsky : "Pour sortir de la guerre"











Rss
Twitter
Facebook