C'est en juin que GE a annoncé son plan de suppression d'emplois pour son usine de Belfort. Le gouvernement s'en était jusqu'à présent tenu à l'écart, mais cela a changé à la faveur d'un comité de suivi des engagements de General Electric. Le ministre de l'Économie a fait savoir via un communiqué que le plan envisagé par la direction de General Electric « entraînerait la rupture des engagements pris par GE s'il était mené à son terme sans modification ». Bruno Le Maire vise tout spécialement les risques de rupture pour l'activité turbines à gaz 50 Hz, les activités commerciales, la chaîne d'approvisionnement, ainsi que la R&D. Les engagements du groupe risquent, par ce plan, d'être enfreints selon Bercy.
L'État et l'entreprise avait signé en 2014 un accord par lequel Belfort conserverait l'activité turbines à gaz pendant au moins dix ans. GE a visiblement changé rapidement d'avis. Les syndicats avaient prévenu Bruno Le Maire de ces risques de rupture en juillet ; le ministre avait ensuite demandé aux syndicats de lui transmettre tous les éléments qui pouvaient lier mener que GE ne respecterait pas ses promesses. Ces documents ont manifestement convaincu le ministre. Qui exige donc de l'entreprise qu'elle revoie son plan de restructuration.
General Electric a répondu aux craintes du gouvernement, expliquant dans un communiqué que le engagements seront tenus et que GE restera un acteur industriel « de premier plan » en France. Le groupe indique également que des mesures d'adaptation vont être prises, tout en cherchant des moyens de recouvrer « durablement » la compétitivité de l'activité gaz de Belfort.
L'État et l'entreprise avait signé en 2014 un accord par lequel Belfort conserverait l'activité turbines à gaz pendant au moins dix ans. GE a visiblement changé rapidement d'avis. Les syndicats avaient prévenu Bruno Le Maire de ces risques de rupture en juillet ; le ministre avait ensuite demandé aux syndicats de lui transmettre tous les éléments qui pouvaient lier mener que GE ne respecterait pas ses promesses. Ces documents ont manifestement convaincu le ministre. Qui exige donc de l'entreprise qu'elle revoie son plan de restructuration.
General Electric a répondu aux craintes du gouvernement, expliquant dans un communiqué que le engagements seront tenus et que GE restera un acteur industriel « de premier plan » en France. Le groupe indique également que des mesures d'adaptation vont être prises, tout en cherchant des moyens de recouvrer « durablement » la compétitivité de l'activité gaz de Belfort.