Sous la moyenne de longue période
Les Français ont un coup au moral. Au mois d'octobre, l'Insee a calculé que le moral des ménages était tombé à 99, un point en dessous de la moyenne de longue période (100). Le mois précédent, l'indicateur synthétique se montait à 101. « En octobre, la part des ménages qui considèrent que le niveau de vie en France va s'améliorer au cours des douze prochains mois est en baisse », explique l'institut des statistiques.
La part des ménages qui estime que les prix ont augmenté ces 12 derniers mois est en très forte hausse, constate l'Insee et pour cause : ils sont en effet en hausse en raison notamment des cours de l'énergie (gaz, électricité, pétrole : tout augmente). En fait, cet indicateur a atteint son plus haut niveau depuis 2012. L'Insee explique : « Les ménages estimant que les prix vont augmenter au cours des douze prochains mois sont eux aussi plus nombreux en octobre ».
La part des ménages qui estime que les prix ont augmenté ces 12 derniers mois est en très forte hausse, constate l'Insee et pour cause : ils sont en effet en hausse en raison notamment des cours de l'énergie (gaz, électricité, pétrole : tout augmente). En fait, cet indicateur a atteint son plus haut niveau depuis 2012. L'Insee explique : « Les ménages estimant que les prix vont augmenter au cours des douze prochains mois sont eux aussi plus nombreux en octobre ».
Pas de craintes pour l'emploi
La part des ménages qui craignent que leur situation financière va se dégrader dans les douze prochains mois est plus importante que ceux qui pensent le contraire. Et le solde des ménages envisageant de réaliser une importante acquisition (immobilier, automobile…) se rapproche de l'égalité, bien qu'il soit encore positif en octobre, il demeure supérieur à sa moyenne de longue période.
Les ménages qui estiment que leur capacité d'épargne future va se réduire est en forte diminution, signe que le contexte économique est actuellement marqué par une forte hausse des prix qui oblige certains Français à arbitrer entre consommation et épargne. Néanmoins, la bonne nouvelle de cette nouvelle étude est le sentiment vis à vis de l'emploi : les craintes sont « très au-dessous de [leur] moyenne de longue période », signe que les ménages perçoivent l'amélioration sur ce front.
Les ménages qui estiment que leur capacité d'épargne future va se réduire est en forte diminution, signe que le contexte économique est actuellement marqué par une forte hausse des prix qui oblige certains Français à arbitrer entre consommation et épargne. Néanmoins, la bonne nouvelle de cette nouvelle étude est le sentiment vis à vis de l'emploi : les craintes sont « très au-dessous de [leur] moyenne de longue période », signe que les ménages perçoivent l'amélioration sur ce front.