Le gouvernement ne parle plus du panier anti-inflation
C'était l'idée phare du gouvernement pour lutter contre l'inflation sur les produits de base, notamment alimentaires : un panier d'une cinquantaine de références, que les enseignes de grande distribution devaient proposer à leurs clients à partir du mois de mars. Mais cette idée a été enterrée, a déclaré Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA. « Nous avons rencontré Bruno Le Maire avant-hier et il nous l'a confirmé, il n'y aura pas de panier anti-inflation », a expliqué samedi dernier la représentante du premier syndicat d'agriculteurs à France Info.
La FNSEA était hostile à cette idée, qui selon l'organisation allait casser les prix et s'adresser à tout le monde. Elle plaide plutôt pour un chèque alimentaire à destination des ménages les plus modestes, ainsi qu'à des incitations pour « mieux consommer, à choisir des produits bruts et frais car les produits qui augmentent le plus sont les produits traiteurs », a expliqué Christiane Lambert.
La FNSEA était hostile à cette idée, qui selon l'organisation allait casser les prix et s'adresser à tout le monde. Elle plaide plutôt pour un chèque alimentaire à destination des ménages les plus modestes, ainsi qu'à des incitations pour « mieux consommer, à choisir des produits bruts et frais car les produits qui augmentent le plus sont les produits traiteurs », a expliqué Christiane Lambert.
Vers un chèque alimentaire pour les plus modestes ?
De fait, les ministres et les représentants du gouvernement ont soigneusement évité de parler de ce fameux panier ces derniers jours. Olivier Véran, le porte-parole de l'exécutif, a ainsi assuré que les Français allaient bénéficier de « prix cassés » pour leurs courses. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, avait de son côté évoqué des mesures pour éviter la flambée des prix sur certains produits.
La FNSEA n'était pas la seule à ne pas vouloir du panier anti-inflation. Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, avait ainsi déploré le « petit risque technocratique » d'un tel dispositif au Figaro. En revanche, d'autres enseignes comme Système U et Lidl ont pris la balle au bond sans attendre la mise en place de ce système en proposant leurs propres paniers début février.
La FNSEA n'était pas la seule à ne pas vouloir du panier anti-inflation. Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, avait ainsi déploré le « petit risque technocratique » d'un tel dispositif au Figaro. En revanche, d'autres enseignes comme Système U et Lidl ont pris la balle au bond sans attendre la mise en place de ce système en proposant leurs propres paniers début février.
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