Ce nouveau passeport doit représenter le nouveau Royaume-Uni d'après le Brexit et le divorce avec l'Union européenne. Les partisans de la séparation tenaient à ce changement symbolique, mais ô combien important, pour souligner de nouveau la « liberté retrouvée » du pays. Mais voilà, le gouvernement de Theresa May a décidé d'octroyer l'impression du précieux document non pas à une entreprise britannique, mais… à une société franco-néerlandaise, Gemalto. Provoquant ainsi la colère outre Manche ! La polémique bat son plein.
Devant la controverse, le ministère britannique de l'Intérieur a décidé de repousser la date butoir pour les recours, qui passe au 17 avril. De quoi donner un peu de temps à l'imprimeur anglais De La Rue de terminer son examen juridique de la décision provisoire du gouvernement d'attribuer la fabrication du passeport à une entreprise du continent. De La Rue est en charge de l'impression de ce document jusqu'en juillet 2019 ; la société sera ensuite remplacée par Gemalto après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (programmée en mars 2019).
Le contrat de De La Rue se monte à 400 millions de livres, soit environ 460 millions d'euros. Bien sûr, l'entreprise a répondu à l'appel d'offres du gouvernement britannique pour les passeports post Brexit, mais sa proposition n'a pas été retenue. Elle estime que son offre était la plus sécurisée sur le plan technique ; la proposition de Gemalto, spécialiste de la sécurité numérique, serait par ailleurs inférieure au prix de revient de De La Rue. Est-elle tenable ? s'interroge l'éconduit. Voici en tout cas une des nombreuses illustrations des problèmes auxquels le pays fait face en cette période d'incertitudes.
Devant la controverse, le ministère britannique de l'Intérieur a décidé de repousser la date butoir pour les recours, qui passe au 17 avril. De quoi donner un peu de temps à l'imprimeur anglais De La Rue de terminer son examen juridique de la décision provisoire du gouvernement d'attribuer la fabrication du passeport à une entreprise du continent. De La Rue est en charge de l'impression de ce document jusqu'en juillet 2019 ; la société sera ensuite remplacée par Gemalto après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (programmée en mars 2019).
Le contrat de De La Rue se monte à 400 millions de livres, soit environ 460 millions d'euros. Bien sûr, l'entreprise a répondu à l'appel d'offres du gouvernement britannique pour les passeports post Brexit, mais sa proposition n'a pas été retenue. Elle estime que son offre était la plus sécurisée sur le plan technique ; la proposition de Gemalto, spécialiste de la sécurité numérique, serait par ailleurs inférieure au prix de revient de De La Rue. Est-elle tenable ? s'interroge l'éconduit. Voici en tout cas une des nombreuses illustrations des problèmes auxquels le pays fait face en cette période d'incertitudes.