La barre des 70 dollars le baril atteinte
Face à la tendance haussière du baril du pétrole, qui s’est confirmée début 2021 malgré les craintes d’une troisième vague pandémique, de nombreux analystes avaient relevé, en février 2021, leurs prévisions et tablaient sur un baril à 70 dollars avant la fin du mois de mars 2021. C’est chose faite lundi 8 mars 2021 à l’ouverture de la Bourse en Europe.
Le baril du Brent a brièvement franchi la barre des 70 dollars, frôlant même les 71 dollars, tandis que le WTI affichait plus de 67 dollars. Un niveau élevé que la Bourse n’avait jamais revu depuis mai 2019 et qui permet au brut de tout simplement effacer les pertes liées à la pandémie de Covid-19. Dans les échanges de la matinée, le 8 mars 2021, le pétrole Brent aura chuté à nouveau entre 69 et 70 dollars le baril… mais la tendance reste haussière
Le baril du Brent a brièvement franchi la barre des 70 dollars, frôlant même les 71 dollars, tandis que le WTI affichait plus de 67 dollars. Un niveau élevé que la Bourse n’avait jamais revu depuis mai 2019 et qui permet au brut de tout simplement effacer les pertes liées à la pandémie de Covid-19. Dans les échanges de la matinée, le 8 mars 2021, le pétrole Brent aura chuté à nouveau entre 69 et 70 dollars le baril… mais la tendance reste haussière
Le seuil d’équilibre de l’Arabie Saoudite
Une attaque sur le plus grand terminal de brut du monde, en Arabie Saoudite, à Ras Tanura, menée sans succès dimanche 7 mars 2021 a sans aucun doute impacté à la hausse le prix du brut, mais il ne faut pas oublier l’annonce de l’OPEP+, début mars 2021, de laisser sa production inchangée, pour comprendre le franchissement de ce seuil psychologique des 70 dollars.
Pour le chef de file de l’OPEP, c’est une excellente nouvelle : la baisse du prix du brut en 2020 a causé un déficit public de 79 milliards de dollars pour l’Arabie Saoudite qui a besoin d’un pétrole au-dessus des 70 dollars pour que son budget soit à l’équilibre. L’année 2021 devrait donc lui permettre d’essuyer ses pertes, ou tout du moins de les limiter, si la tendance boursière se maintient.
Pour le chef de file de l’OPEP, c’est une excellente nouvelle : la baisse du prix du brut en 2020 a causé un déficit public de 79 milliards de dollars pour l’Arabie Saoudite qui a besoin d’un pétrole au-dessus des 70 dollars pour que son budget soit à l’équilibre. L’année 2021 devrait donc lui permettre d’essuyer ses pertes, ou tout du moins de les limiter, si la tendance boursière se maintient.